Christofle Paris fait un retour sur les collections emblématiques de La Maison. Elle remet l’accent sur son héritage avec deux de ses modèles les plus connus : Marly et Malmaison.
Cette saison, la Maison Christofle s’attache à ressortir de son patrimoine Marly et Malmaison, deux modèles qui sont accompagnés d’une campagne digitale avec 2 films. On redécouvre les pièces d’orfèvrerie des collections où les moindres détails sont mis en lumière… un format inédit pour Christofle, le motion design. Entre héritage et modernité, Christofle Paris sait hisser son savoir-faire au plus haut.
Malmaison 1909
C’est le symbole de la Maison Christofle. Le nom vient du Château de la Malmaison qui fut la résidence préférée de l’Impératrice Joséphine et de l’Empereur Napoléon Bonaparte. La France est dans une époque artistique, économique et culturelle en pleine effervescence. Le Style de la collection Malmaison est épuré, les détails s’affichent en ornements de palmettes, les contours en feuilles d’eau et les godrons accordent aux couteaux une allure iconique… très typique du style Empire.
La collection Malmaison se compose de 42 couverts et pièces à servir, d’un service en porcelaine composé de 22 pièces déclinées en finition platine ou or et de 36 accessoires de table en orfèvrerie. Enfin, six pièces de Haute Orfèvrerie accompagnent cette collection. Sont disponibles sur demande : une vasque et un seau à champagne, un service à caviar, une salière et sa cuillère ainsi qu’un candélabre neuf lumières.
À partir de 56 euros pour la cuillère à espresso. Collection disponible en métal argenté, dorure partielle, dorure totale, argent massif et vermeil.
Marly 1897
La collection Marly a été créée en 1897, elle est devenue au fil du temps une véritable icône de la Maison Christofle. La collection doit son nom au Château de Marly, demeure charmante de villégiature du roi Louis XIV. Marly représente le raffinement et la richesse de la table à la française. Hommage est rendu au végétal grâce au décor asymétrique de style Rocaille. Outre l’ode à la nature, la collection exhale avant tout une belle envie de festivités entre intimes. Certes le Château n’existe plus, mais l’esprit Marly reste toujours très actuel.
La collection Marly se compose de 39 couverts et de pièces à servir, d’un service en cristal disponible sur demande, composé de 15 pièces déclinées en finition platine ou or. Ainsi que 11 pièces dans la catégorie bar et 8 pièces de décoration. Enfin, deux pièces de Haute Orfèvrerie accompagnent cette collection, disponibles sur demande : une jardinière et un candélabre sept lumières.
À partir de 57 euros pour la cuillère à espresso. Collection disponible en métal argenté, dorure partielle, dorure totale, argent massif et vermeil.
A propos de la Maison Christofle Paris
Christofle a été fondée en 1830 par Charles Chistofle, entreprise d’orfèvrerie et des arts de la table française. Elle est la première à avoir introduit en France la dorure et l’argenture électrolytiques en 1842.
Charles Christofle est issu d’une famille d’industriels parisiens spécialisés dans le travail du métal précieux. A 15 ans, il fait son apprentissage chez son beau-frère Hugues Calmette, fabricant de bijoux de province. Il reprend l’affaire familiale en 1830 et obtient son poinçon de maître à la Garantie de Paris en 1832 pour fabriquer des bijoux or. En 1842, il rachète les brevets de dorure et d’argenture par électrolyse… une technique qui donne naissance au métal argenté en France. Il crée et fabrique ses modèles dès 1844. L’entreprise a de glorieux clients comme le roi Louis-Philippe puis l’empereur Napoléon III et ses titres d’Orfèvre du Roi et Fournisseur de l’Empereur lui permettent de travailler pour l’empereur Maximilien du Mexique, le tsar de Russie, le kaiser allemand, l’empire Austro-hongrois ou le sultan Abdülaziz de l’empire Ottoman.
Son fils Paul et son neveu Henri Bouilhet lui succèdent et développent l’entreprise… nouvelles techniques (galvanoplastie, émaux, patines, empreintes naturelles) et nouvelles usines à Saint-Denis et Karlsruhe. Outre les arts de la table et la décoration, la Maison excelle dans les objets d’art, la statuaire décorative, les prix et concours ainsi que le décor monumental pour la dorure des toitures de l’Opéra Garnier. Entre les deux guerres, ce seront le style art nouveau japonisant et le style art déco. Luc Lanel et Christian Fjerdingstad dessinent nombre de modèles art déco, et c’est d’ailleurs Luc Lanel qui créera des services pour équiper les trois grands paquebots de la Compagnie générale transatlantique.
Le 19e siècle est au renouvellement, l’essor de la bourgeoisie et l’évolution de son mode de vie battent leur plein… la gastronomie transforme les tables avec l’apparition des surtouts et des services de thé ainsi que de nouvelles pièces comme l’assiette à œufs, le chariot à vin ou la fourchette à melon. Christofle équipera les hôtels dont le prestigieux Ritz et les compagnies de transports ferroviaires et maritimes.
Secouée par la crise économique de 1929, la Maison reprend son expansion après la seconde guerre mondiale. Elle rachète l’orfèvre Cardeilhac en 1951 faisant entrer de nouveaux modèles de couverts (Renaissance) puis lancement des collections d’avant-garde Formes Nouvelles en 1959 et Christofle Contemporain en 1989. A la fin du 20e et au début du 21e siècle, Christofle se recentre sur les arts de la table et la décoration et propose notamment des lignes en acier pour les couverts, du cristal et de la porcelaine. Depuis 2005, la Maison s’est lancée dans la bijouterie avec l’aide de créateurs. En 2012, on estime son chiffre d’affaires à 3,6 milliards d’euros. Le groupe de luxe Chalhoub rachète la société en 2012. Le groupe était concessionnaire de la marque depuis 1955.
Aujourd’hui, Christofle incarne l’art de vivre à la française. Son offre couvre tout cet univers autour de la convivialité du repas, l’échange autour du bar, le goût du beau dans la décoration, les bijoux et les accessoires pour les cadeaux, et la célébration de l’enfant à différents âges. L’entreprise collabore également avec des designers et des créateurs célèbres pour créer des pièces ambitieuses et artistiques.
André Tirlet
