S’il fallait résumer l’esprit d’Arnold & Son, ce pourrait être : aller toujours plus loin, en alliant tradition et innovation. La maison horlogère dévoile aujourd’hui deux nouvelles versions de sa Globetrotter, modèle devenu emblématique. Plus compactes, plus fines, mais toujours aussi impressionnantes, les éditions Strand Blue et Greenwich Green reprennent les codes du voyage, du temps qui passe, et de l’exploration du monde.
Une maison née du grand large
Arnold & Son, ce n’est pas une marque comme les autres. C’est l’histoire d’un horloger visionnaire, John Arnold, dont les montres ont accompagné des explorateurs tels que James Cook ou le vice-amiral d’Entrecasteaux. À la fin du XVIIIe siècle, ses chronomètres de marine étaient des instruments de navigation essentiels, testés par la Royal Navy elle-même. Précision, robustesse et ingéniosité : trois qualités que l’on retrouve encore dans les créations d’aujourd’hui.
Installée à La Chaux-de-Fonds, la maison perpétue aujourd’hui ce double héritage britannique et suisse, entre traditions navales et excellence horlogère. Elle conçoit intégralement ses calibres et ses montres, avec un soin du détail qui va bien au-delà de la simple mécanique.
Une Globetrotter repensée pour le monde moderne
Avec un boîtier désormais réduit à 42 mm de diamètre (et 14,66 mm d’épaisseur), la Globetrotter 42 Steel se porte plus facilement, tout en gardant son identité visuelle forte. Le cœur de la montre reste ce globe tridimensionnel suspendu par une arche en acier poli, pièce emblématique de la collection. Chaque détail du cadran a été affiné : reliefs des continents, reflets des océans, lisibilité renforcée.
Deux versions voient le jour :
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Strand Blue, au cadran bleu profond, fait référence à Strand Street, la rue londonienne où John Arnold avait son atelier.
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Greenwich Green, avec son cadran vert forêt, rend hommage à l’Observatoire royal de Greenwich, symbole du temps universel.
Chacune est équipée d’une bague périphérique affichant douze villes du monde, pour une lecture instantanée des fuseaux horaires. Le tout est animé par le calibre automatique A&S6122, fabriqué maison, visible par le fond transparent. Il offre 55 heures de réserve de marche, et des finitions raffinées comme les ponts Côtes de Genève, vis polies et masse oscillante ajourée.
Des couleurs qui racontent une histoire
Les bracelets en alligator cousus main ajoutent une touche d’élégance. Bleu encre pour Strand Blue, vert « Cornouailles » pour Greenwich Green. Chaque montre est livrée avec une boucle ardillon en acier gravée, dans la continuité de cette attention au détail qui distingue la maison.
Le travail sur les couleurs n’est pas purement décoratif : il fait écho à l’histoire de chaque lieu évoqué, à la lumière qui s’y reflète, aux paysages qu’on y devine. La montre devient alors un objet de voyage, au sens poétique du terme.
Édition limitée pour amateurs éclairés
Produites à 88 exemplaires chacune, ces deux montres s’adressent à ceux qui apprécient les objets rares, porteurs de sens et de savoir-faire. Le prix exact est communiqué sur demande, mais se situe dans une fourchette estimée au-dessus de 20 000 euros, en accord avec leur caractère exclusif et leur qualité de fabrication.
Un hommage moderne à l’esprit d’exploration
La Globetrotter 42 Steel ne se contente pas d’afficher l’heure. Elle célèbre le goût du voyage, la curiosité, l’envie d’aller voir ce qu’il y a au-delà de l’horizon. Elle puise dans l’histoire de la navigation pour proposer une lecture contemporaine du monde, où la précision mécanique rime avec élégance intemporelle.
Plus qu’un accessoire, c’est une boussole pour celles et ceux qui aiment garder un œil sur le monde et sur le temps qui passe.
Patrick Koune
