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Lederer Watches présente le Central Impulse Chronometer en versions acier et or rose

Lederer Watches présente le Central Impulse Chronometer en versions acier et or rose

A l’occasion des Journées horlogères de Genève 2023, Bernhard Lederer présente les deux dernières séries en édition limitée de 25 exemplaires chacune – Série 3 & Série 4 – qui viennent clore l’incroyable aventure de son célèbre Central Impulse Chronometer.

Après avoir remporté le Prix de l’Innovation au Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2021, ce chronomètre haute performance à l’échappement révolutionnaire est désormais logé dans un boîtier de 44 mm.

Dans le boîtier, le calibre exceptionnel de Bernhard Lederer, plusieurs fois primé, associe un nouveau type d’échappement à force constante à un double train de rouages. Cette dualité se manifeste par deux aiguilles des secondes parfaitement synchronisées – un développement unique et sans précédent dans l’horlogerie – qui se déplacent dans des directions opposées à l’intérieur de deux ouvertures entrelacées qui, ensemble, forment un majestueux huit. Le raffinement artisanal et les finitions dans les moindres détails amplifient encore l’architecture et les performances du mouvement, reflétant le perfectionnisme caractéristique de Bernhard Lederer.

Le boîtier de la Lederer Central Impulse Chronometer mesure 44 mm de diamètre et 12,2 mm d’épaisseur. Deux verres chevés soulignent la silhouette élancée de ce chef-d’œuvre horloger. Ces deux dernières sont en or rose avec un cadran en rhodium noir traité galvaniquement (série 3) ou en acier 904L avec un cadran « Pacific Green » dans les tons verts et gris (série 4). Le matériau de ce dernier est particulièrement difficile à travailler et c’est pour cette raison que la plupart des fabricants de boîtiers préfèrent l’éviter. Bernhard Lederer, lui, a surmonté cette difficulté pour donner à sa série un éclat particulièrement fin et une longévité rare.

Le « 8 » formé par les deux ouvertures circulaires symétriques de l’exceptionnel mécanisme mobile souligne encore une vision résolument artistique de l’écoulement du temps, dramatisée par les deux aiguilles des secondes qui se déplacent de manière synchronisée dans des directions opposées. Entrelacés, les deux cercles véhiculent également un message symbolique d’harmonie, d’infini et de renaissance, mais aussi, dans de nombreuses cultures, de chance et de prospérité.

Une chronométrie quasi parfaite – sur toute la réserve de marche

Lors de la phase de prototypage, Bernhard Lederer a constaté un fait marginal mais néanmoins troublant : malgré la présence d’un remontoir à force constante dans chacun des deux trains d’engrenages indépendants, l’horloger a noté une légère augmentation de l’amplitude d’oscillation du balancier vers la fin du mouvement, induisant une infime déviation de la marche.

Pourquoi l’amplitude augmente-t-elle à la fin de la réserve de marche ? Parce que, lorsque le couple délivré par le ressort de barillet s’affaiblit, la pression des dents de la roue de remontoir sur les palettes de l’ancre de remontoir diminue. De facto, la résistance au remontage diminue, donc plus de force est transmise à la roue d’échappement. L’amplitude augmente donc.

Pour y remédier, Bernhard Lederer a réimaginé le remontoir. Traditionnellement, il est équipé d’une roue en dents de scie. C’est ce que les traités horlogers traditionnels ont toujours préconisé, et c’est donc le concept pour lequel Bernhard Lederer a spontanément opté. Mais dans la pratique, l’horloger s’est rendu compte que c’est précisément ce « contact » entre le rouage et l’ancre qu’il fallait modifier pour corriger totalement l’erreur d’amplitude liée à la fin de la réserve de marche.

Désormais, une roue à denture droite entraîne un pignon à ailette à deux bras, qui est libéré toutes les 10 secondes par la fourchette du remontoir pour une demi-rotation.

Le résultat, en termes d’efficacité chronométrique, est immédiat : La résistance au déclenchement a été réduite d’un facteur 10, de même que le rapport entre la roue et le pignon, ce qui a considérablement augmenté l’efficacité du remontoir. Surtout, la différence de résistance au déclenchement est devenue négligeable. Aujourd’hui, il n’est plus possible de détecter ni même de mesurer une variation d’amplitude, car le Central Impulse Chronometer conserve une amplitude constante tout au long du mouvement. Sa régularité est quasi parfaite.

Breguet, Daniels, Lederer : la boucle est bouclée

Fort d’une expérience de près de 40 ans et soutenu par son équipe de Saint-Blaise près de Neuchâtel, Bernhard Lederer a repris le flambeau que George Daniels avait allumé avec son échappement indépendant à double roue. Daniels avait lui-même poussé plus loin le travail de Breguet en résolvant les problèmes que connaissait ce type d’échappement. C’est pourquoi l’échappement du Central Impulse Chronometer est de conception très différente.

Il comprend deux roues d’échappement indépendantes, chacune reliée à son propre barillet. Ces roues travaillent en alternance avec une ancre unique. Son profil, ses rubis, ses angles de levage, son impulsion centrale et la manière dont elle entre en contact avec tous les composants qu’elle guide en font un système extraordinaire.

Deux échappements, deux remontoirs

Pour optimiser la précision, Bernhard Lederer a installé les deux roues d’échappement à l’extrémité de deux trains d’engrenages distincts, chacun équipé de sa propre remontoir de 10 secondes. En lissant la force motrice à un niveau extrêmement fin, en optimisant la géométrie des pièces de l’échappement, en allégeant ces composants gourmands en énergie et en réduisant au minimum les frottements de l’échappement, Bernhard Lederer a atteint un degré de perfection horlogère rarement vu auparavant. En rendant les deux roues d’échappement indépendantes l’une de l’autre, il les a essentiellement libérées.

Cette sophistication se traduit également par le fait que les deux aiguilles des secondes, liées chacune à une roue d’échappement, sont synchronisées en permanence, ce qui est inédit dans l’horlogerie. Elles ne présentent aucune dérive l’une par rapport à l’autre.

Enfin, la précision de chaque montre est telle que le comportement des roues d’échappement a été observé avec des caméras à grande vitesse, des tests ont été effectués avec différents matériaux et des instruments de mesure spéciaux ont été développés pour détecter et enregistrer chaque amplitude du balancier afin d’obtenir des résultats absolument définitifs. Chaque découverte à laquelle ce processus a abouti était comme une porte nouvellement ouverte, permettant de voir ce qui n’avait jamais été vu auparavant. Une raison suffisante pour intégrer ces nouvelles connaissances dans le développement et le perfectionnement du calibre qui anime cette collection, limitée à un total de 100 pièces. Chaque montre est livrée avec un certificat de chronométrie.

Fiche technique

Lederer Central Impulse Chronometer

Référence : 9012 Fonctions : Heure, minute, petite seconde à 8 et 11 heures Boîtier Métal : Or rose 5N (25 pièces) / Acier inoxydable 904L (25 pièces) / Diamètre : 44 mm / Epaisseur : 12,2 mm / Fond du boîtier : Ouvert, verre saphir avec traitement antireflet sur les deux faces / Résistance à l’eau : 3 ATM Cadran Guilloché (motif exclusif Lederer) avec deux cercles entrelacés formant une ouverture en huit. Noir rhodium sur la version or rose ; Vert Pacifique sur la version 904L Mouvement Mécanique à remontage manuel / Nombre de composants : 210 / Nombre de rubis : 45  / Fréquence : 21’600 alternances par heure (3 Hz) / Diamètre : 39,3 mm / Epaisseur : 5,98 mm / Particularités : Double barillet – Deux trains d’engrenages indépendants – Deux remontoirs à force constante – Echappement à double roue avec impulsions centrales Remontage et réglage Tige de remontoir à deux positions : Position 1 : remontage manuel et Position 2 : mise à l’heure Finition : dépoli avec ponts anglés à la main, roues avec meulage circulaire et rayons anglés à la main et rayons biseautés à la main. Réserve de marche : 38 heures Prix de vente au détail : 136 800 CHF (hors taxes).

André Tirlet