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Belinda Davids « Tribute to Whitney Houston » à Paris

Belinda Davids « Tribute to Whitney Houston » à Paris

Le samedi 8 novembre 2025, Paris va accueillir un événement chargé d’émotion : la chanteuse sud-africaine Belinda Davids embarque le public de la Salle Pleyel dans un voyage hommage à Whitney Houston. Intitulé A Tribute to Whitney Houston – The Greatest Love of All, le spectacle promet d’être plus qu’un simple concert de reprises : c’est une tentative audacieuse, vibrante, de ressusciter l’esprit, la voix, l’essence d’une artiste qui a marqué une génération entière.

Une voix façonnée par l’icône

Belinda Davids n’a pas choisi Whitney Houston par hasard. Née en 1976 à Port Elizabeth, sur la côte sud de l’Afrique du Sud (aujourd’hui Gqeberha), elle grandit dans une famille où la musique est plus qu’un passe-temps : une langue maternelle. Ses premières notes, elle les pousse à l’église, dans les chœurs gospel où la ferveur se mêle au rythme. À huit ans, elle chante déjà en solo. À douze, elle découvre « Hold Me », un duo entre Whitney Houston et Teddy Pendergrass et tout bascule.

« La première fois que j’ai entendu Whitney, je me suis reconnue dans sa voix », confiera-t-elle. « Elle chantait ce que je ressentais, même enfant. »

Son adolescence est une succession de concours de chant locaux, de concerts improvisés, de petits clubs où elle affine une technique rare : un contrôle du souffle et une pureté de timbre capables de passer du gospel au R&B sans effort.

Mais le rêve, lui, reste immense : faire carrière à l’international, tout en rendant hommage à son idole.

Des débuts modestes à la reconnaissance mondiale

Avant de conquérir les grandes scènes, Belinda Davids travaille dur, très dur. Dans les années 1990, elle se produit dans des clubs d’Afrique du Sud, puis en Asie, notamment à Hong Kong et Dubaï. Elle enchaîne les collaborations, prête sa voix à des publicités, à des tournées de reprises, tout en élevant ses enfants. C’est une vie de routes et de néons, loin des projecteurs mondiaux, mais où elle perfectionne son art.

Puis vient le tournant de 2013 : un casting international réunit plus de 15 000 candidats pour trouver celle ou celui qui incarnera Whitney Houston dans un spectacle hommage global, The Greatest Love of All.
Belinda se présente sans grande attente… et décroche le rôle. Sa performance bluffe le jury : quatre octaves de puissance, mais surtout une capacité à ressentir Whitney, à vibrer avec sa douleur et son triomphe.

Depuis, son spectacle tourne aux quatre coins du monde : Australie, Royaume-Uni, États-Unis, Singapour, Canada, Émirats, Nouvelle-Zélande, et désormais l’Europe. À chaque représentation, le public se lève, bouleversé, non pas par l’imitation, mais par la présence.

En 2020, elle impressionne le grand public lors de son passage dans Britain’s Got Talent, où elle chante I Have Nothing et fait se lever le jury entier. Une performance virale, visionnée des millions de fois.

Belinda Davids est aujourd’hui plus qu’une voix hommage : elle est devenue, à sa manière, une gardienne de la mémoire musicale de Whitney Houston.

Paris, témoin d’un retour triomphal

Pourquoi Paris, et pourquoi la Salle Pleyel ? Parce que la capitale française reste un lieu symbolique pour quiconque veut « faire parler la légende ».
Pleyel, c’est la noblesse des grandes voix : acoustique parfaite, public attentif, écrin doré. Et le 8 novembre, cet écrin vibrera au son d’une histoire partagée entre deux femmes, deux destins, deux continents.

Le spectacle s’inscrit dans une tournée française organisée par Richard Walter Productions, qui mise sur la fidélité du public français à la grande soul et aux performances incarnées.

Ce que promet le spectacle

L’annonce officielle évoque un show complet : orchestre live, chœurs, danseurs, jeux de lumière, et une scénographie sobre mais élégante. Le répertoire couvrira les classiques : I Will Always Love You, I Wanna Dance With Somebody, How Will I Know, Run to You
Mais aussi des titres plus intimes, ceux qui rappellent que Whitney n’était pas qu’une machine à tubes, mais une âme blessée, une femme complexe.

Belinda le dit elle-même : « Je ne joue pas Whitney. J’essaie de la ressentir. Ce que je veux, c’est que le public ferme les yeux et retrouve l’émotion de ces chansons. »

Belinda Davids

Une occasion de se souvenir

Whitney Houston fut et reste, un phénomène : une voix céleste, une femme brisée, une étoile filante. Son héritage, c’est cette ligne invisible entre puissance et fragilité, entre virtuosité et vulnérabilité. En 2025, treize ans après sa disparition, le manque se fait toujours sentir. Et Belinda Davids, par sa sincérité et sa dévotion, offre un canal pour raviver la flamme.

Ce qui fera la force, ou la faiblesse, du spectacle de Belinda Davids, ce seront les nuances, ces détails qui séparent la simple imitation de l’incarnation véritable. La voix, d’abord : impressionnante par son amplitude de quatre octaves, mais qui ne vaut que si elle s’accompagne d’une émotion brute, d’un frisson capable de dépasser la prouesse technique. Car l’enjeu n’est pas de reproduire Whitney Houston note pour note, mais d’en traduire l’âme.
L’émotion, ensuite, sera le fil conducteur de la soirée : la façon dont Belinda habitera les silences, les respirations, les regards vers le public, dira tout de son lien à cette musique. Il faudra aussi observer le respect du répertoire, cet équilibre délicat entre fidélité à l’original et réinvention personnelle ; un hommage figé manquerait de vie, tandis qu’un excès de liberté trahirait l’esprit de Whitney.
Enfin, l’ambiance globale sera décisive : la chaleur du public parisien, la magie acoustique de la Salle Pleyel et la tension émotionnelle du moment peuvent transformer ce concert en expérience collective, où la nostalgie et la passion s’unissent dans une même vibration.

Dans un monde saturé de sons cacophoniques et de mélodies génératives, la voix humaine nue, vibrante, faillible, reste un miracle. Belinda Davids en est la preuve. En prêtant sa voix à Whitney Houston, elle rappelle que les grandes chanteuses ne meurent jamais : elles se réincarnent dans celles qui les aiment assez pour les chanter encore.

Le 8 novembre, Paris deviendra un lieu de communion. Entre une artiste qui a tout donné à la musique, une autre qui lui rend vie, et un public prêt à ressentir à nouveau ce « greatest love of all ». Belinda Davids ne cherche pas à égaler Whitney Houston, elle cherche à honorer son souvenir. Et dans cette nuance, se trouve toute la beauté du geste et les tonalités de l’âme.

Patrick Koune

Un aperçu des prochaines dates de concert de Belinda Davids :

Dimanche 9 novembre à Longuenesse (Scénéo),
Mercredi 12 novembre à Limoges (Opéra),
Jeudi 13 novembre à Rodez (Amphithéâtre),
Vendredi 14 novembre à Narbonne (Narbonne Arena)
Samedi 15 novembre à Montpellier (Le Corum Opéra)
>> Découvrez toutes les dates de sa tournée en France

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