Le Mans Classic Race est un week-end sur le site légendaire de la course automobile qui rappelle les époques passées. Cet esprit est ravivé par les centaines de voitures anciennes qui s’affrontent sur le célèbre circuit, ainsi que dans les paddocks et les vastes corrals des passionnés. Quatre longues années après la chute du dernier drapeau à damier de Le Mans Classic, le plus grand événement de course historique d’Europe était attendu depuis longtemps.
La 10e édition du Mans Classic s’est déroulée du 30 juin au 3 juillet, sur le circuit emblématique des 24 Heures du Mans. Généralement organisé tous les deux ans, il aurait dû avoir lieu en juillet 2020, mais l’événement a été reporté en raison de la pandémie de Covid. Ainsi, quatre ans se sont écoulés depuis le dernier événement (2018), mais cette absence forcée du Mans Classic n’a rien fait pour effacer le souvenir de ce sublime événement historique. Avec plus de 200 000 fans dans les stades, le circuit est inondé de stands de clubs automobiles méticuleusement préparés et un air de fête fébrile. Réservées aux voitures des décennies passées des 24 Heures, l’évènement est toujours une opportunité unique de voir des voitures mythiques courir sur la piste comme elles l’auraient fait à l’époque.
Une course de légendes
Conçu en 2002 par Peter Auto en association avec l’Automobile Club de l’Ouest, le Classic, qui a lieu tous les deux ans, offre une fantastique rétrospective des 24 Heures tant vantées. L’événement a rapidement pris de l’ampleur… le succès a été au rendez-vous depuis le premier jour, attirant 195 000 spectateurs en 2018. En effet, il s’agit du plus grand rassemblement de véhicules historiques au monde, avec 600 voitures de course et 8 500 voitures de collection à l’intérieur du circuit spécialement préparé. Lorsque la dernière édition du Mans Classic a eu lieu en 2018, elle a attiré plus de 1000 pilotes et 195 000 spectateurs. Cette année, ils étaient plus de 200 000. Combinez cela avec le simple tonnage de voitures de course historiquement significatives sur place, et vous avez un événement de passionnés de courses classiques avec un seul rival.
Le Mans Classic est une célébration de la course des 24 heures. Les voitures éligibles à la course sont limitées aux modèles qui auraient pu courir au Mans de leur époque, la priorité étant donnée aux voitures qui ont effectivement couru les 24 heures. Avec des listes d’inscriptions incroyablement bien remplies, couvrant la majeure partie des 90 dernières années, la diversité et l’héritage ne manquaient pas, avec six plateaux finement sélectionnés constituant les grilles principales, des Talbot AV105, Bugatti T35 et Alfa Romeo 8C 2300 du Plateau 1, aux Ferrari 512BBLM, Cheetah G601 et Chevron B36 plus contemporaines, fournissant une bande sonore tonitruante qui résonnait dans les bois déserts à l’arrière du circuit.
Trois courses par plateau ont été disputées au cours du week-end, avec des sessions de jour et de nuit, un défi éreintant et très exigeant pour tous les participants, avec des yeux fatigués dans la pitlane aux premières heures du matin. Cela rappelle les longues journées et les longues nuits de La Sarthe, sans pour autant exiger les exigences déraisonnables de ces voitures pendant une période de 24 heures. Les grilles sont divisées en six époques de la course du Mans, allant de 1923 à 1981, mais l’action du week-end est ininterrompue ; il y a des courses Porsche et Jaguar spécifiques à une marque, une course Endurance Racing Legends, et une course Groupe C à ne pas manquer, composée de voitures du Mans 1982-1993 – les bouchons d’oreille sont conseillés lorsque ces voitures passent.
Jaguar et Porsche ont eu droit à des grilles de départ uniques, toutes deux dotées d’un resplendissant éventail de machines historiques, offrant à la foule des formes évocatrices de Type D et Type C, 911, 935 et 904. En outre, pour célébrer le 40e anniversaire de la création de la réglementation des voitures de sport du Groupe C, plus de 40 géants du Groupe C se sont retrouvés sur la grille, y compris des machines rarement vues comme la Peugeot 905 Evo 1 de 1992, la Toyota 85C de Tom de 1985 et l’Aston Martin AMR1. Avec une séance du vendredi qui s’est prolongée jusqu’au coucher du soleil, il est difficile de trouver une expérience plus viscérale dans le sport automobile, qu’il soit historique ou contemporain.
Les superbes Endurance Racing Legends ont fait leur première apparition au Mans Classic, après une parade en 2018, et leur soutien notable aux 24h du Mans 2021. Les formes féroces de la Bentley Speed 8, les Chevrolet Vipers hargneuses et les Maserati MC12 resplendissantes sont autant de points forts de cette grille éclectique et évocatrice.
Un dernier plaisir a été offert par la course de la suprême Mazda 787B, vainqueur des 24h du Mans 1991, et propriétaire de la plus belle bande sonore qui ait jamais existé ou existera jamais dans le monde du sport automobile. Tout simplement monumentale, alors que je me tenais entre Indianapolis et les virages Porsche, à l’oreille la voiture pouvait être retracée sur toute la longueur de la Mulsanne, depuis le Tertre Rouge, mon cœur s’emballant alors qu’elle passait les vitesses à la sortie d’Indianapolis, laissant un écho à couper le souffle qui résonnait dans le calme de la forêt française.
Une 10e édition célébrée avec Richard Mille
En plus de remplir sa fonction de garde-temps au poignet, les horlogers donnent souvent à la montre de plus grandes proportions. Tout comme Rolex a été le chronométreur officiel de la F1 et Omega des Jeux olympiques, Richard Mille est un partenaire de longue date du Mans Classic depuis sa création en 2002. Le fondateur éponyme est un grand amateur de voitures, en particulier de voitures de course classiques, et il était tout à fait logique qu’il soit la moitié du duo qui a créé Le Mans Classic. Lors de cet événement annuel, des pilotes du monde entier se réunissent et le site compte plus de 700 voitures de course sur la piste et 8 500 voitures classiques exposées.
Depuis la fondation de sa marque en 2001, Richard Mille est synonyme d’horlogerie de haute technologie. Les pièces sublimes qui sortent de cette manufacture de luxe témoignent globalement de l’extrême dévotion de la marque pour la recherche et l’innovation, où les pièces d’horlogerie sont un plaisir à regarder autant qu’une merveille technique. La marque de montres a conquis le cœur de nombreuses personnes au fil des ans et est l’une des préférées des célébrités et des sportifs. L’attrait est simple, les garde-temps de Richard Mille sont distinctifs : squelettés avec un boîtier en forme de tonneau qui tient bien au poignet ; en moyenne, une montre ne pèse que 40 grammes.
Pour défendre les valeurs du sport automobile, Richard Mille a même développé sept montres dédiées à l’événement et le dernier modèle s’appelle « RM 029 Automatic Le Mans Classic », qui est limité à seulement 150 pièces. Cette série limitée célèbre l’excellence des performances, la robustesse et la fiabilité, et constitue un hommage approprié aux légendaires 24 heures du Mans.
Le boîtier de 49 mm x 40 mm se compose d’un boîtier intermédiaire en Quartz blanc TPT (Thin Ply Technology) avec des lunettes en Quartz TPT vertes à l’avant et à l’arrière. La TPT, signature de Richard Mille, utilise des feuilles unidirectionnelles ultrafines de fibres de carbone fusionnées avec des fibres de quartz. La signification des fibres de carbone utilisées dans les sports automobiles est télégraphiée sur la RM 029 Automatic Le Mans Classic, où elle illustre le côté sportif de la marque.
La lunette avant présente une incrustation blanche, des doubles rayures dans un style classique Le Mans en haut et en bas. Ces lignes épurées s’accordent parfaitement avec les bracelets en caoutchouc blanc et le matériau permet un port confortable au poignet, alors que les pilotes font tourner leur Ferrari ou Ford des années 1960 sur le circuit nord-ouest du Mans.
La montre Richard Mille 029 Le Mans Classic est dotée de cristaux saphir à l’avant et à l’arrière. Le recto indique l’heure et le verso présente l’envoûtant mouvement de calibre RMSA7. Le système de remontage automatique du mouvement alimente en énergie deux barillets qui, ensemble, offrent une réserve de marche d’environ 55 heures. Le rotor peut être calibré en fonction du niveau d’activité de la personne qui le porte, ce qui lui confère la précision ultime que doit posséder une voiture de course.
Le Mans Classic revient avec Richard Mille en 2023, pour célébrer le centenaire de la première édition des 24h du Mans, et promet d’être meilleur que jamais.
Légendes photos :
1 – Le Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 2 – Course Little Big Mans pour 100 enfants en compétition dans des répliques de modèles réduits de voitures qui avaient couru au Mans Classic 2022 (photo courtoisie Christophe Jouniaux) / 3 – Le Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 4 – Le Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 5 – Le Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 6 – Little Big Mans au Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 7 – Richard Mille s’amusant au Le Mans Classic 2022 (photo avec l’aimable autorisation de Kristof Vermeulen) / 8 – Richard Mille RM 029 Automatique Le Mans Classic / 9 – Richard Mille RM 029 Automatique Le Mans Classic.
Teddy Sarou
