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Le suspense jusqu’au bout des 6 Heures de Magny-Cours

Le suspense jusqu’au bout des 6 Heures de Magny-Cours

Les 25 et 26 mars dernier, les 6 Heures de Magny-Cours s’est transformée en une course à rebondissements… pas moins de neuf changements de leader avant que la Porshe 930 Turbo ne l’emporte !

Effectivement, la Porsche 930 Turbo de l’écurie Pascalou Racing pilotée par l’équipage Sébastien Crubile et Pascal Duhamel s’est finalement imposée, après moult rebondissements, aux 6 Heures de Magny-Cours.

Magny-Cours : 18h30 le 25 mars, le départ est donné. S’élance en tête du peloton la Porsche 930, pole position la veille. Rapidement la bataille s’engage et voit les deux protos de l’Equipe Palmyr en offensive prendre les commandes de la course. La March 81 S de « Nelson » /François Belle/Augustin Sanjuan va mener pour céder sa position dans le 3e tour à la Tiga SC de Marc Faggionato/Christian Vaglio-Giors/Gislain Genecand s’installant en tête pendant 114 tours (l’épreuve compte 161 tours au total). Peu avant 23h, rebondissement mécanique, la Tiga SC laisse échapper un panache de fumée de sa carrosserie. Contrainte à rejoindre l’allée des stands, c’est l’immobilisation temporaire dans son garage où l’on constate le bris d’un étrier de freins arrière. Après réparations, elle reprend la piste en 3e position… ce qui sera fatale pour reprendre la tête, son retard étant trop important par rapport au niveau leader. Elle terminera à ce rang et figurera, en lot de consolation, sur la 3e marche du podium.

L’Equipe Palmyr quant à elle, a essuyé une première déception assez tôt dans la soirée. Bien qu’en 2e position depuis le début de la course, la March 81 s a subi la rupture de sa boite de vitesse… soit un abandon à l’issue du 53e tour. L’Equipe Palmyr n’est visiblement plus en mesure de remporter la victoire.

Tout va se jouer entre la Porsche 930 Turbo du Pascalou Racing (Sébastien Crubile/Pascal Duhamel) et la BMW 635 CSI de l’équipage père/fils (Paul, Jean-Baptiste et Matthieu Chateaux). La GT de Stuttgart est la plus forte, elle l’emporte finalement avec un tour d’avance sur la berline munichoise (victorieuse de la catégorie Tourisme).

En ce qui concerne la 4e place au classement général (synonyme de victoire dans la catégorie Saloon Car), le BMW 323i du trio Eric Wassermann/Eric Baumard/Olivier Huez et la Porsche 944 S2 du Cudini Racing Team pilotée par Arnold Noret/Franck Hardonniere/Bruno Vieren, se sont livrées à une belle joute. Toutes deux ont connu des problèmes d’essence. Si la BMW 323i fut victime d’une fuite à l’intérieur de l’habitacle et obligée de s’arrêter pour réparer peu avant 20 heures, la Porsche 944 S2 a effectué un ravitaillement anormalement long à la station officielle et a perdu 5 mn, finalement recréditées à l’arrivée par la direction de la course. L’avantage a finalement tourné en faveur de la BMW 323i de Wassermann Racing.

Les 6e et 7e place reviennent aux Porsche 964 RS de l’équipage Pelletier père/fils et Porche 964 de Romain Duva/Patrick Bonnardel/François Riaux ayant réalisé un parcours sans faute.

La 8e place est attribué à la 911 3.2 du Cudini Racing Team pilotée par l’équipage Christian Noret/Jacques Colibet/Philippe Vigneron. L’Austin Healey 3000 MKII du trio Sébastien Berchon/José et Jérémy Da Rocha a connu des problèmes d’overdrive et de déjaugement d’huile durant les qualifications, mais sa course limpide est récompensée d’un belle 9e position à l’arrivée (1ère de la catégorie GTS 12). Avant le baisser du drapeau à damier, la Ford Escort MK1 de la famille Bertramelli père/fils s’affirme au Top 10 avec 128 tours parcourus. Quant à la Porsche 3.0 RS de l’équipage corse de Le Duigou Racing composé de Louis Antonini/Jean-Pierre Raffalli/Pierre Vivier-Muglioni, elle clôt ce classement final malgré un problème de bâche à huile et une sortie de piste.

Hors classement après réparations, on retrouve l’Alfa Romeo Giulia de l’écurie CMR (Georges Cabanne/Eric Guillaume/Laurent Fermaud), la Porsche 911 3.0 SC du team Flat Six Le Mans de Christophe Gaultier/Pierre Le Flem/Stéphane Deshayes/Scher (problèmes de culbuteurs) et la Ford Capri Belga préparée par l’écurie belge Royale Ecurie Azur pour Jean-Pierre Baudart/Stéphane Charlier/Benoît Meurmans (bris de cardan et de levier de vitesses).

Pour les abandons, ce sont la 911 3.0 RS de Legendary Racing aux couleurs de l’écurie américaine Brumos confiée à Franck Laga/Jean-Louis Meynart/Jérôme Cudennec (problèmes moteur), la Marcos Mantis de Daventure Racing avec l’équipage Alexandre Jaboulet-Vercherre/Jean-Marc Bachelier/Laurent Collin (bris d’arbre de roue avant droit) et la March 81 S de «Nelson»/François Belle/Augustin Sanjuan (bris de boîte de vitesses) déjà citée plus haut.

Les 6 Heures de Magny-Cours fut une course d’ouverture passionnante, largement saluée et orchestrée par les concurrents. V de V Sport poursuit l’aventure en donnant rendez-vous à tous ces équipages férus de sport d’endurance pour l’événement phare de la saison… les 2 Tours d’Horloge. Unique au monde, cette compétition de 24 heures ininterrompues est réservée au VHC. Elle se déroulera les 4, 5 et 6 novembre 2022 sur le circuit Paul Ricard. Cette édition historique célèbre son 30e anniversaire, à ne pas manquer !

Voitures éligibles aux 6 Heures de Magny-Cours et aux 2 Tours d’Horloge

Groupe GT
• Périodes E, F (de 1947 à 1965)
• Périodes G1, G2, H1, H2, I, J1 et J2 (de 1966 à 1990)
– Groupe 3 : GT de Série
– Groupe 4 : GT de Compétition
– Groupe 5 : Productions Spéciales des Groupes 1 à 4
– Saloon Car
– Groupe B GT de Compétition

Groupe Tourisme
• Périodes E, F (de 1947 à 1965)
• Périodes G1, G2, H1, H2, I, J1 et J2 (de 1966 à 1990)
– Groupe 1 : Tourisme de Série
– Groupe 2 : Tourisme de Compétition
– Groupe 5 : Productions Spéciales des Groupes 1 à 4
– Saloon Car
– Groupe N Tourisme de Série
– Groupe A Tourisme de Compétition

Groupe Sport Prototypes
• Périodes E, F (de 1947 à 1965)
• Période GR (de 1966 à 1971)
– SP 1 : Sport proto – 2L
– SP 2 : Sport proto + 2L
• Période HR (de 1972 à 1976)
– SP 3 : Sport proto 2L
– SP 4 : Sport proto + 2L
• Sports 2000 jusqu’à 1986 sur dossier ; sans appendices aérodynamique, conformes aux règlements SRCC Sports 2000 Historic, SRCC Sports 2000 Pinto et l’annexe 3 de ce règlement « Critères techniques Sport 2000 ».

 

Patrick Koune