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Julien Roux, un record du monde de highline

Julien Roux, un record du monde de highline

À 4 832 mètres d’altitude, 27 mètres au-dessus du sommet du Mont Blanc, Julien Roux a réalisé ce que peu osent seulement imaginer : marcher entre deux montgolfières sur une sangle large de seulement 2,5 cm. Cette traversée aérienne vertigineuse lui vaut aujourd’hui le record du monde d’altitude en highline, un exploit technique, humain… et technologique.

De la chute à l’envol

Julien Roux, originaire de Lyon et installé à Annecy depuis une décennie, a vu sa vie basculer à 18 ans suite à un grave accident lors d’une compétition de ski freestyle. Pendant sa convalescence, il découvre la slackline, initialement comme outil de rééducation. Ce qui commence comme une thérapie devient rapidement une passion dévorante, le menant à explorer les hauteurs vertigineuses de la highline.

En août 2022, il participe au « Projet 2700 » en Auvergne, où huit highliners français établissent un nouveau record du monde en parcourant une slackline de 2 710 mètres tendue entre deux montagnes du Puy-de-Dôme. Julien réalise sa traversée de nuit, entre 1h30 et 4h30 du matin, dans des conditions extrêmes, décrivant cette expérience comme « le plus gros combat de toute [sa] vie ».

Le 15 novembre 2024, il repousse encore les limites en marchant sur une sangle de 20 mètres tendue entre deux montgolfières à 4 832 mètres d’altitude, établissant un nouveau record du monde de highline en hauteur. Inspiré par le film « Là-Haut », ce projet, fruit de deux ans de préparation, symbolise sa quête de dépassement personnel et d’innovation dans une discipline en plein essor.

Julien Roux incarne une résilience exceptionnelle, transformant une épreuve personnelle en une série d’exploits vertigineux, et continue d’inspirer par sa détermination à repousser les frontières du possible.

L’ironie du destin ? Ce jeune homme, autrefois sujet au vertige, a appris à le transformer en allié. Des sangles tendues entre deux arbres jusqu’à des ponts aériens dans les Alpes, il a réécrit son rapport au vide, pas après pas. Et le 15 novembre 2024, il a littéralement marché dans le ciel.

20 mètres, une éternité suspendue

La ligne ne faisait que 20 mètres de long. Mais à cette altitude, chaque pas était une épreuve. -14 °C, vents en rafales, manque d’oxygène : des conditions qui ne pardonnent rien. Accroché à son harnais, Julien avançait, concentré, entre deux ballons oscillants, défiant la gravité et la peur.

« Dans le ciel, c’est l’humilité qui te garde en vie. »

DJI : des yeux dans le ciel, un partenaire sur la ligne

Si cet exploit a pu être mené à bien, c’est aussi grâce à l’apport décisif de la technologie DJI. Dès la phase de préparation, les drones ont joué un rôle crucial. Le DJI Flip, en particulier, s’est imposé comme un outil d’entraînement quotidien pour Julien. Ultra-léger et sécurisé, il permettait de visualiser ses trajectoires, répéter les gestes, et anticiper le comportement de la ligne en hauteur.

« Le DJI Flip est devenu mon miroir en suspension. Il me montre ce que mes sens, pris dans l’adrénaline, pourraient ignorer. »

Sur le terrain, le DJI Mavic 3 Pro a permis de positionner la sangle entre les montgolfières avec une précision inégalée, un travail qui aurait nécessité plusieurs jours auparavant. Pour les images, DJI a sorti l’artillerie lourde : plans aériens à couper le souffle, angles inédits en caméra embarquée avec l’Osmo Action 5 Pro, et une stabilité parfaite dans les nacelles grâce au DJI Ronin 4D, malgré les turbulences.

Plus qu’un record : un message

Ce projet n’était pas un simple défi sportif. Il s’agissait de construire une vision, de repousser les limites, et de partager une histoire de transformation personnelle. De l’accident à l’ascension, Julien Roux incarne une forme de résilience spectaculaire, transcendée par la technologie et la poésie du vide.

« Ce n’est pas juste un record. C’est le résultat de tout un chemin, de chaque pas que j’ai appris à poser malgré la peur. »

Et maintenant ?
Julien ne compte pas s’arrêter là. D’autres projets, encore plus extrêmes et poétiques, sont en cours de préparation. Il rêve déjà d’autres lignes célestes, toujours plus hautes, toujours plus belles. Et une chose est sûre : les drones DJI, et particulièrement le Flip, continueront de voler à ses côtés.

DJI, moteur silencieux des exploits extrêmes

Depuis plusieurs années, DJI s’impose comme un acteur incontournable dans l’univers des sports extrêmes, non seulement comme outil de captation visuelle, mais aussi comme partenaire technologique à part entière. Que ce soit dans le base jump, l’alpinisme, le surf ou le highline, ses drones et caméras révolutionnent la manière dont les athlètes s’entraînent, planifient et partagent leurs performances. Grâce à des modèles comme le DJI Flip pour la préparation en environnement contrôlé, ou le Mavic 3 Pro pour les installations techniques en zones inaccessibles, DJI offre aux aventuriers des outils qui éliminent les barrières logistiques, optimisent la sécurité et permettent de capturer l’essence de leurs exploits avec une précision cinématographique.

Ce rôle de facilitateur et de narrateur de l’extrême place DJI au cœur d’une nouvelle ère où la technologie ne remplace pas l’humain, elle le magnifie.

Patrick Koune

Photos : Julien Roux