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Louis Erard x Astro Boy réveillent l’enfant en nous

Louis Erard x Astro Boy réveillent l’enfant en nous

Et si l’on pouvait porter au poignet un fragment de notre enfance, réinterprété avec l’élégance et le savoir-faire de l’horlogerie suisse ? C’est le pari audacieux, presque insolent que relève Louis Erard avec sa nouvelle collaboration dédiée à Astro Boy, icône intemporelle du manga. Une montre aussi inattendue que désirable, produite à seulement 178 exemplaires dans le monde.

On ne l’avait pas vu venir. Louis Erard, maison horlogère indépendante du Jura plus habituée aux collaborations arty qu’aux licences pop, fait irruption dans un territoire émotionnel universel : la culture de génération.
Résultat ? Une montre qui parle autant aux collectionneurs qu’aux trentenaires-quarantenaires bercés par les mangas, aux amateurs d’art graphique et aux nostalgiques du Club Dorothée.

Astro Boy n’est pas un simple personnage posé sur un cadran : c’est un symbole. Celui d’une époque où l’on croyait encore que technologie et humanité pouvaient coexister harmonieusement. Une vision qui résonne étrangement fort en 2025.

Né en 1952 sous le trait visionnaire d’Osamu Tezuka, surnommé le Dieu du manga, Astro Boy (ou Tetsuwan Atomu en version originale) marque un tournant décisif dans l’histoire de la bande dessinée japonaise. Tezuka, influencé par Disney mais déterminé à créer un langage narratif propre au Japon, y invente une grammaire visuelle qui façonnera durablement le manga moderne : découpage cinématographique, expressivité des personnages, profondeur philosophique et arcs narratifs longs.

Astro Boy raconte l’histoire d’un enfant androïde créé pour remplacer un fils perdu, qui se découvre une conscience, un sens moral et une sensibilité plus “humaine” que celle des hommes. Derrière son apparence candide et son esthétisme rétro-futuriste, le manga aborde des thèmes puissants, l’intelligence artificielle, l’éthique scientifique, la coexistence entre humains et robots, l’empathie et l’altérité qui résonnent aujourd’hui avec une acuité saisissante. Publié d’abord en manga avant de devenir l’un des premiers anime à succès mondial, Astro Boy fait d’Osamu Tezuka le père fondateur du manga moderne, dont l’héritage inspire toujours des générations de créateurs, de Akira à Evangelion, de Ghibli à la pop culture globale.

Un cadran comme une case de manga en 3D

Oubliez tout ce que vous pensez savoir des montres issues de collaborations pop culture. Ici, aucun cadran platement imprimé comme un simple objet dérivé : Louis Erard a imaginé une véritable scène miniature, travaillée en volume, en textures et en profondeur. Astro Boy semble littéralement jaillir du cadran, dans un mouvement ascendant qui donne vie au personnage. À ses pieds, la ville futuriste de Metro City apparaît gravée et satinée, avec une dimension presque cinématographique, comme un décor de film animé. Un vilain, réduit à une silhouette noire furtive, se tapit dans l’ombre, ajoutant tension et narration. Et quand la nuit tombe, la minuterie cerclée s’illumine d’un bleu électrique grâce au Super-LumiNova®, révélant une autre lecture de la scène.

Le résultat ? Une création à la frontière de l’horlogerie et de l’art toy, entre sculpture miniature et clin d’œil générationnel et l’alchimie opère. On est à mi-chemin entre horlogerie et art toy. Entre sculpture miniature et clin d’œil générationnel. Et ça fonctionne.

La 2340 : la montre sport-chic qui avait besoin d’un twist

La collaboration s’inscrit dans la 2340, la première ligne à bracelet intégré de Louis Erard. Proportions idéales, finesse assumée (8,95 mm), alternance titane brossé et acier poli… On connaît déjà la recette : sport-chic, mais avec ce supplément d’âme propre aux indépendants.

Sous le fond gravé Astro Boy : un mouvement automatique Sellita SW300-1, version élaborée, 56h de réserve de marche. Pas de superflu, pas de fausse promesse .

Il serait trop simple de ranger cette pièce dans la catégorie “collab facile pour buzzer”. Ce serait surtout passer à côté de l’essentiel. Cette montre ne cherche pas à surfer sur une tendance : elle pose une question à l’industrie.
Et si l’horlogerie sortait enfin de sa zone de confort ?
Et si l’on assumait que la culture contemporaine, manga, jeux vidéo, design, cinéma mérite autant sa place au poignet que le vintage rassurant ou l’horlogerie héritée ?

Louis Erard ne propose pas un objet fan-service. La maison propose un manifeste culturel.

Louis Erard : l’horlogerie indépendante qui suit sa propre ligne de temps

Il y a des marques qui naissent pour suivre les codes. Et puis il y a celles qui naissent pour les questionner. Louis Erard appartient à la seconde catégorie. Depuis sa création en 1929, au cœur du Jura suisse, la maison cultive un esprit rare dans l’horlogerie contemporaine : celui de l’indépendance assumée, du courage créatif, et d’une forme d’authenticité presque artisanale qui résiste aux tendances comme aux diktats du marché.

On raconte que tout a commencé avec une obsession : rendre l’horlogerie mécanique accessible, non pas en sacrifiant la qualité, mais en réinventant les priorités. Pendant que d’autres investissent dans l’esbroufe, le marketing ou la complication tapageuse, Louis Erard a choisi un autre terrain de jeu : celui du sens, de la culture, du geste horloger, de la rencontre inattendue entre tradition et idées neuves.

C’est dans le silence des montagnes jurassiennes que la marque a forgé sa signature : des montres mécaniques sincères, pensées pour ceux qui voient le temps comme un art plutôt qu’un statut. Les régulateurs iconiques de la maison, devenus un symbole de son identité, témoignent de cette vision : un affichage du temps différent, poétique, presque méditatif, un rappel que la vraie valeur n’est jamais là où tout le monde regarde.

Lorsque Manuel Emch reprend la direction créative, une nouvelle étincelle s’ajoute à cette histoire. Il apporte l’idée que l’horlogerie ne doit pas seulement mesurer le temps, elle doit raconter quelque chose. Dire qui nous sommes. Ce changement de prisme ouvre la voie à une série de collaborations audacieuses avec des créateurs qui ne ressemblent à aucun autre : Alain Silberstein, Vianney Halter, Konstantin Chaykin… Des esprits libres, des artisans d’art, des architectes du temps.
Chaque collaboration devient un manifeste : la montre n’est plus un objet, elle devient une conversation.

Louis Erard ne cherche pas la croissance effrénée. Pas de course au volume, pas de compromis industriels. La marque avance autrement : à l’instinct, au feeling, au bon goût. Elle préfère un geste juste à un succès facile. Elle préfère surprendre plutôt que rassurer. Elle préfère séduire les amateurs éclairés plutôt qu’un marché de masse indifférencié.

Car chez Louis Erard, le temps n’est pas un produit. C’est un territoire d’expression.

À qui s’adresse la montre Astro Boy ?

À ceux qui ne veulent pas choisir entre élégance et authenticité.
Aux collectionneurs qui aiment les pièces qui racontent quelque chose.
À ceux qui ont grandi avec Goku, Mario, Link, et qui voient dans Astro Boy la naissance du mythe.

Son prix ? CHF 3’990 HT, assez accessible pour une collection d’indépendant, assez exclusif pour rester désirée .

Si les montres étaient des albums, cette Louis Erard x Astro Boy serait un vinyle rare, pressé en édition limitée, que l’on garde toute une vie.
Une pièce charnière, qui ouvre une nouvelle voie : celle de l’horlogerie sincère, culottée, culturelle.

On a envie de dire : vivement la suite.

 

Patrick Koune

Copyright : © TEZUKA PRODUCTIONS / LOUIS ERARD

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