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Timeless Jewels, un salon pour les bijoux anciens, contemporains et de créateurs

Timeless Jewels, un salon pour les bijoux anciens, contemporains et de créateurs

L’événement se tiendra du 26 au 29 novembre, dans l’Hôtel de l’Industrie, place Saint-Germain-des-Prés. Depuis longtemps, Paris n’avait pas accueilli un salon grand public dédié à la joaillerie. Cette première édition de Timeless Jewels promet de mettre en lumière la création française et européenne d’hier et d’aujourd’hui.

Deux femmes engagées sont à l’initiative du lancement du salon Timeless Jewels : Myrtille Mousson, gemmologue et experte en communication événementielle ; Charlotte Wannebroucq, gemmologue et experte en bijoux anciens. A l’automne 2020, elles créent la société Myrtille & Charlotte chargée de l’organisation des salons qu’elles destinent au grand public. La première édition de Timeless Jewels a pour principal objectif de représenter la joaillerie, cet art aux multiples facettes, le savoir-faire joaillier et ses différents acteurs, des antiquaires du bijou aux créateurs joailliers.

Le salon Timeless Jewels se tiendra à l’Hôtel de l’Industrie, place Saint-Germain-des-Prés à Paris.

La France possède une longue histoire avec la joaillerie et Paris méritait de retrouver un grand salon ouvert au public. Sans attendre la fin de la pandémie, Myrtille Mousson et Charlotte Wannebroucq ont réussi à convaincre une vingtaine de créateurs et de partenaires, qui ont accepté de participer à cette aventure. Le magazine Luxe Infinity figure parmi ces partenaires du salon, au même titre notamment que le Collectif Diamant, qui promeut l’industrie du diamant naturel, ou que Ferrari Group, spécialiste de la logistique mondiale de bijoux et de produits de luxe.

Visuel Timeless Jewels. Broche Mauboussin vintage (vers 1960) : or jaune, diamants, avec poinçon de maître Lenfant, propriété de Patrimoine Joaillerie, crédit photo François Lollichon. Collier Purple de Thierry Vendome : or jaune et améthystes (2020). Crédit photo Olivier Foulon

Un quart du salon est représenté par les marchands de bijoux anciens, une proportion qui devrait évoluer à l’avenir. Pour séduire les visiteurs, ces antiquaires proposeront principalement des pièces vintage à des prix accessibles, loin des records de certaines ventes aux enchères.

Différentes animations sont programmées, notamment des conférences dont les thématiques n’ont pas encore été dévoilées. Mais aussi, une exposition qui présentera des archives de l’Hôtel de l’Industrie en lien avec la minéralogie, des visites VIP, des ateliers et des prises de parole succinctes des exposants sur leur stand. L’objectif est de privilégier l’échange entre ces 22 exposants et les visiteurs, afin que chacun prenne du temps pour l’autre dans les meilleurs conditions possibles.

Maison Veyret : boucles d’oreilles Sari Grand Soir en or rose et diamants

Les organisatrices ont aussi eu l’idée de mettre au défi créateurs et marchands exposants à travers un concours, le Prix de l’Alchimiste. Une occasion pour passionnés et néophytes de s’intéresser au bijou. Le prix de l’alchimiste visera à distinguer « une pièce joaillière prestigieuse, présentée par un exposant du salon, et illustrant l’univers créatif du thème de l’année». L’ensemble des exposants aura la possibilité de participer à ce concours et toutes les œuvres seront exposées lors du salon. Pour l’édition 2021, le thème de ce concours – l’or du temps – a été choisi par Brigitte Péry-Eveno, dernière présidente de l’atelier de haute joaillerie éponyme créé par son arrière-grand-père en 1875, aujourd’hui revendu à la maison Van Cleef & Arpels. Les créateurs qui souhaitent participer vont fabriquer un bijou à partir de ce thème, tandis que les marchands doivent proposer un bijou ancien en lien avec le sujet. Le jury est composé de douze professionnels et personnalités médiatiques. Il est chargé de décerner trois prix : de l’audace créative, du savoir-faire, de la gemme remarquable. Les bijoux primés seront par la suite mis aux enchères via une maison de vente. L’objectif à terme est que ce prix devienne national.

Marc Alexandre, pendentif La Rose Eternelle, or jaune rose rouge et blanc, rubis, diamants

Ces bijoux d’hier et d’aujourd’hui font partie de notre culture. Mais si ce salon se veut français, il ne prône pas le Made in France à tout prix. La volonté de Myrtille & Charlotte est de rapatrier sur notre sol ce type de rendez-vous entre le public et les acheteurs, et de rappeler à tous à quel point notre savoir-faire est précieux.

Après la première édition du salon Timeless Jewels en novembre, le duo annonce d’ores et déjà un prochain événement qui sera consacré à l’horlogerie. A suivre…

Carine Lœillet