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Byrne Watches GyroDial, les quatre facettes du temps

Byrne Watches GyroDial, les quatre facettes du temps

Une montre, quatre apparitions. Avec son mouvement développé sur mesure, Byrne a inventé la montre évolution. Les quatre index principaux du cadran de la GyroDial changent tous les soirs à minuit ou sur demande. Chiffres arabes, chiffres romains, caractères ou motifs, ils sont portés par des cubes effectuant une rotation en un instant. En bonus, Byrne propose de personnaliser les faces de ces cubes ainsi que la matière de la boite. Celle-ci, comme le mouvement 5555, a été conçue, développée et fabriquée entièrement en Suisse pour la GyroDial. Façonné en titane aux courbes longues et souples, le cadran aux finitions faites à la main présente une esthétique moderne et extraordinaire.

Une montre, un cadran, un visage, voilà bien une équation radicalement rompue avec la Byrne GyroDial. Les bracelets interchangeables, les manteaux réversibles, ou les écrans de nos smartphones changent constamment. Il n’y a aucune raison pour que les montres mécaniques n’en fassent pas autant. Byrne Watches et sa première création horlogère répondent à ce constat social.

La Byrne GyroDial possède des index permutables aux quatre points cardinaux de son cadran. Du fait de leur grande taille, leur modification apporte un changement dans l’esprit du cadran, et donc dans l’esprit général d’une toute nouvelle montre. Par leurs sauts instantanés totalement maitrisés, leur rotation crée un roulement, procurant chaque jour au porteur la sensation d’une montre différente. C’est ainsi que s’explique la devise « change your mind in a flash« .

GyroDial est née d’une illumination de John Byrne. Le processus créatif est quelquefois vertigineux. Un soir, alors qu’il se trouvait à l’Opéra de Paris pour une représentation de « l’Apollo Musagète » de Georges Balanchine, il assiste à une scène étrange. Les quatre danseuses ont changé de vêtements presque immédiatement, comme si elles se heurtaient. Ainsi, le quatuor devient une danseuse unique avec quatre différentes apparence. Ce soir d’été, alors qu’il descendait l’énorme escalier du Palais Garnier, ce fut le déclic. John a l’intention de fabriquer une montre à quatre visages. Voilà pour l’étincelle éblouissante. Vient ensuite la partie la plus longue, la plus importante et la plus chronophage : le développement.

Quelques heures après le spectacle, John Byrne est retourné dans son studio et s’est immédiatement mis au travail. Au milieu de la nuit, il fait ses premières vérifications, mouvements et outils en main… son concept de visage interchangeable est possible et réalisable. La naissance de GyroDial a été un processus s’étalant sur plus de quatre ans, depuis la recherche initiale, la conception, la recherche réussie de partenaires, jusqu’à la création finale de la pièce.

Le projet s’est finalement concrétisée dans la GyroDial. Avec un diamètre de 41,7 mm et une épaisseur de 14,8 mm, cette montre en titane affiche des lignes tendues et modernes. Sur son cadran gris, les quatre ouvertures représentent de multiples possibilités d’affichage, de visage, d’apparence.

Le mouvement, fabriqué à Fleurier et développé sur mesure, emporte les quatre cubes. A minuit ou à la demande, les cubes sautent instantanément et prennent un visage différent. Mais à quoi bon proposer quatre visages au lieu d’un, s’ils sont immuables, imposés ? Pour que la cohérence soit complète entre l’esprit de la montre GyroDial et sa réalité, Byrne a tout de suite imaginé une présélection de faces. Outre les faces à index, chiffres romains et arabes, la quatrième face peut également porter les chiffres 5, 7 ou 8. Autrement dit, les trois principaux numéros porte-bonheur. Enfin, une option de personnalisation permet aux clients de définir les 16 faces de cube présentes dans la montre.

Byrne rejette la facilité, les raccourcis et les approximations. Il serait donc beaucoup plus simple de partir d’un mouvement simple existant avec un disque de quantième et de modifier ce dernier. Un anneau tournant contrôlé avec des sauts rapides aurait pu éviter les complications sans fin. Mais ça n’aurait pas abouti à la vision esthétique de Byrne. En fait, un disque de date doit forcément se situer en retrait du cadran.

Cependant, le design de John Byrne est un cadran parfaitement lisse avec des index affleurants. Rien ne peut trahir le fonctionnement des changements de visage, rien ne doit changer l’apparence d’une montre totalement normale… jusqu’au changement suivant. Cette surface continue sans arêtes ni rainures, ne peut être obtenue qu’avec l’empli de cubes rotatifs. Cohérence dans le design, la même continuité se retrouve dans le dessin du boîtier et son prolongement dans la glace saphir « box » qui la referme.

L’inspiration de John Byrne s’est ancrée dans l’imaginaire de la danse, d’où ce besoin de rendre le saut des cubes parfaitement instantané… une réflexion artistique qui devient exigence technique. La grâce, le style et l’identité en horlogerie reposent souvent sur des fondamentaux très mécaniques que l’on doit maîtriser et rendre invisibles. La partie complication de la GyroDial a nécessité un développement totalement nouveau mais il a fallu utiliser un calibre de base vraiment adapté car il y a besoin d’une forte quantité d’énergie pour le module d’affichage, énergie accumulé en continu pour chaque saut. Pour toutes ces raisons, Byrne a choisi de travailler avec Le Temps Manufacture à Fleurier. C’est un grand spécialiste qui travaille en toute discrétion pour les plus grands horlogers sur des projets spéciaux et complexes. Il livre à Byrne le calibre 5555, mouvement de 30 mm à remontage automatique et réserve de marche de 60 heures.

Les cubes rotatifs du mouvement ont fait l’objet d’un soin de développement particulier… aucune approximation n’est tolérée dans leur positionnement, l’index doit être sur le même plan que le cadran, sans aucune variation, occuper l’espace précis de la découpe et retrouver sa position après chaque saut… quelques dizaines de millier dans la vie de la GyroDial.

Effet miroir, le cadran possède des finitions que l’on retrouve sur le mouvement… satinage vertical intégral, appuyé et net. L’étirage se fait en une passe garantissant ainsi l’alignement parfait des rainures. Le rendu est moderne, sportif et dynamique, ce qui correspond à l’identité de Byrne. En fin de fabrication, le cadran reçoit un traitement galvanique le teignant en gris ardoise ou en bleu.

La boite, dessinée par John Byrne et créée pour la GyroDial, loge mouvement et cadran. Tout en courbes, elle est aussi originale que la complication qu’elle emporte. Taillée dans des blocs de titane, elle est de fabrication suisse. Fluide, voire biomorphique, elle se distingue par la tension de ses lignes, nerveuses se prolongeant de corne à corne. La boite présente plusieurs lignes sur différents étages de la construction originale, avec des variations de finitions entre satinées et polies. La boite possède une ergonomie poussée qui garantit un confort de porter.

Le titane offre un avantage considérable aux montres possédant des proportions généreuses… son poids. Le GyroDial ne pèse pas plus de 100 g. le titane est rarement poli mais quand c’est le cas, son rendu et sa brillance sont exceptionnels.

Enfin, le bracelet réalisé par l’atelier spécialisé Jean Rousseau est conforme aux spécifications données par Byrne… en caoutchouc type sellier ou en alligator grandes écailles. Deux inserts rigides sont placés en triplure tout près de l’entre-corne pour créer une courbe qui assoit la GyroDial au poignet.

Claire et John Byrne

Sur cette scène, la montre GyroDial change de costume tous les soirs à minuit, telle une ballerine du temps !

Fiche technique

Byrne GyroDial

Fonctions Heures, minutesIndex mobiles à changement instantané à minuit tous les jours, ou à la demande / Boîtier Matière : Titane grade 5Diamètre : 41,7 mmEpaisseur : 14,8 mm – Verre : Saphir box, antireflets double faceDos : Saphir box, antirefletsEtanchéité : 5 ATM, équivalent à 50 mètres / Cadran Noir ou bleu galvaniqueFinition traits tirés à la main, index en creuxOuvertures à 3, 6, 9 et 12h / Mouvement Calibre : Suisse, développé à Fleurier, 5555, mécanique à remontage automatique – Finitions : Platine et ponts maillechort sablés et rhodiés, finitions traits tirés, Côtes de Genève décentrées, anglage et terminaison mainComposants : 261Pierres :             42Diamètre : 30,00 mmHauteur : 8,00 mmRéserve de marche : 60 heures Fréquence : 4 Hz / 28 800 alt/h / Bracelet Caoutchouc ou alligator grandes écailles, couleur au choix, inserts courbés intégrés sur mesure – Boucle en Titane Grade 5 – Prix de vente HT : 16 000 euros.

André Tirlet