Pour la première fois, Ruinart fait appel à l’artiste peintre français Claude Viallat pour habiller en une édition limitée les flacons des emblématiques cuvées de Ruinart, la célèbre Maison de Champagne.
La Maison Ruinart lance une édition limitée de ses iconiques cuvées. L’artiste peintre Claude Viallat s’est chargé de l’habillage des flacons. Leur donnant une seconde peau, il a selon sa technique appliqué couleurs et formes sur les magnums de R de Ruinart, Ruinart Blanc de Blancs, Ruinart Rosé et Ruinart Millésimé.
La robe des vins de champagne Ruinart a joué un grand rôle dans son inspiration… il a pu imaginer un singulier jeu chromatique pour revêtir 50 exemplaires seulement où chaque étui est signé et numéroté.
Depuis les années 1970, Claude Viallat n’a cessé de peindre son motif signature que l’on retrouve une fois de plus sur ses créations pour la Maison de Champagne Ruinart. Ce motif en forme d’éponge, d’osselet ou de haricot qui laisse à chacun son interprétation et qui demeure le leitmotiv de l’artiste sur l’ensemble de son œuvre.
L’artiste peintre Claude Viallat a su jouer, pour chaque cuvée, avec les variations chromatiques qui sont en écho avec les vins et leurs flacons… et ce faisant, cela traduit parfaitement l’esprit Ruinart. Une couleur rosé pour le rosé, le jaune pour le blanc de blancs et enfin le vert pour le brut et le millésimé.
Edition limitée
L’édition limité est disponible en format magnum et concerne les cuvées R de Ruinart… 750 euros, R de Ruinart Millésime 2009, Ruinart Blanc de Blancs et Ruinart Rosé… 900 euros. Tous les exemplaires sont signés et numérotés.
L’édition limitée des différentes cuvées est en vente en exclusivité à la Maison Ruinart à Reims dès le 28 mai 2002.
A propos de Claude Viallat
Claude Viallat, artiste peintre contemporain français, est né à Nîmes le 18 mai 1936. Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier, à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et dans l’atelier de Raymond Legueult, il adopte en 1966 un process de peinture composé d’empreintes apposées sur toiles libres sans châssis… ce qui l’inscrit dans la technique dite All-over, une critique sans concession de l’abstraction lyrique et géométrique. La forme neutre répétée à l’infini fait de son travail sur la couleur quelque chose d’unique en son genre. Couleur qui est l’objet et le sujet primordial des œuvres de Claude Viallat.
En 1969, il cofonde le groupe Supports/Surfaces, mouvement de créations de nouveaux designs à l’aide de matériaux traditionnels. On retrouve dans ses œuvres récentes, des surfaces planes carrées ou rectangulaires, où il s’exerce au déchainement… densité, intensité et brillance entre les surfaces colorées.
Outre ses nombreux succès et expositions nationales et internationales, il a consacré une grande partie de sa vie à l’enseignement dans les écoles d’art tels Nice, Limoges, Marseille, Nîmes puis Paris à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Actuellement à la retraite, cela ne l’empêche pas de poursuivre ses recherches exploratoires. Il est toujours représenté en France par des galeries d’Art à Saint-Etienne, Nîmes, Montpellier, Rennes mais également à l’étranger au Luxembourg, en Suisse, aux Etats Unis ainsi qu’au Japon.
A propos de Ruinart
La Maison Ruinart est fondée en 1729 à Epernay par Nicolas Ruinart, neveu de Dom Thierry Ruinart, moine bénédictin… elle est de fait l’une des plus anciennes maisons de Champagne. Dom Ruinart, négociant en drap, constate l’engouement pour la production de champagne lors de ses déplacement en Europe. Il lègue à son neveu son savoir-faire et sa vision concernant le commerce du champagne.
L’arrêté royal du 25 mai 1728 entérine un rêve pour en faire une réalité. Louis XV permet ainsi le transport du vin en bouteilles, indispensable pour le vin de champagne, auparavant les vins ne pouvaient voyager qu’en fûts. Dans cette période, la Maison et ses caves sont transférées à Reims (emplacement actuel). Le premier livre de compte pour le vin en atteste le 1er septembre 1729 par ces mots écrits… Au nom de Dieu et de la Sainte-Vierge soit commencé le présent livre.
La Maison ne possédant pas de vignes, négociant mais pas cultivateur, elle achète les récoltes à quelque soixante dix producteurs de la région dont une trentaine rien qu’à Reims et les villages alentour.
Les affaires commencent doucement par l’envoi de vins de Champagne pour les clients acheteurs de draps, sorte de cadeaux d’affaires. Nicolas Ruinart constate que le commerce du vin pourrait largement supplanter celui du drap. Rapidement, les bateaux se remplissent de paniers de bouteilles de champagne remplaçant draps et rouleaux de tissus, en faisant de ce nouveau commerce, l’activité principale de la Maison Ruinart dès 1735. De nombreux dépôts sont ouverts en France à Tournai, Cysoing, Sedan, Rethel, Cambrai, Charleville mais également Paris… l’activité est très lucrative. Le livre de compte de la Maison atteste le 14 mars 1764 de la première exportation de Champagne rosé vers l’Allemagne.
Aujourd’hui, la Maison Ruinart appartient à la société MHCS du groupe LVMH. Ce dernier possède également les marques Moët et Chandon, Krug et Veuve Clicquot.
André Tirlet
