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Samaritaine, la renaissance

Samaritaine, la renaissance

La Samaritaine fut jusqu’en 2005 LE lieu parisien connu et reconnu de tous.

Pour sa réouverture, après 16 ans de travaux, le Groupe LVMH, propriétaire des lieux, a souhaité un nouveau lieu où vivre une expérience « à la française ». Le chic certes mais avec le souffle contemporain de l’époque, dans une architecture historique mais avec une extension nouvelle tellement moderne et audacieuse.

Pour relever ce défi, LVMH a confié la conception et la gestion du grand magasin à DFS. Le leader mondial de la vente de produits de luxe destinés aux voyageurs a sélectionné le haut de gamme dans quelque 750 marques de prestige. LVMH est l’actionnaire majoritaire de DFS aux côtés de son cofondateur Robert Miller.

De nombreuses signatures ont participé à la rénovation du Grand Magasin Samaritaine Pont-Neuf.

Saana, agence japonaise aux réalisations internationales prestigieuses, s’est chargé de la rénovation totale du bâtiment Art Nouveau (aujourd’hui appelé Pont-Neuf), des patios aux puits de lumière et de la nouvelle structure composée d’une ondulation de verre, dialogue entre passé et présent, les immeubles d’en face se réfléchissant sur la façade de la Samaritaine.

Yabu Pushelberg, studio canadien spécialisé dans l’aménagement d’intérieurs de grands magasins, s’est chargé de la mise en valeur de la structure Eiffel, un style raffiné et chaleureux pour tous les étages (sauf étage beauté) tout en conservant une enveloppe historique avec une approche contemporaine ; à la découverte du chic parisien, une expérience d’achat intimiste !

Hubert de Malherbe, architecte française spécialiste des espaces de luxe, s’est chargé de l’aménagement de l’espace beauté (pas moins de 3 000 m2), le plus grand d’Europe. Une déambulation citadine, un passage parisien dans le passé Art Nouveau du bâtiment ; du parquet, des mosaïques au sol, des structure laiton doré comme des serres florale ou des rappels à la structure Eiffel.

Cigüe, agence française créatrice de boutiques mode, a habillé le côté Rivoli. Un concept store au décor avant-gardiste, un nouvel écrin de verre pour séduire la génération des Millenials. Son approche est artisanale et radicale ; matériaux brut et recyclés se font la part belle.

Atelieramo, composé du trio d’architectes Chloé Nègre, Karine Chahin et Virginie de Graveron, a signé l’espace joaillerie ; l’Appartement et les deux salons privés. Le style est hétéroclite à l’image des apartements parisien ; mélange de mobilier contemporain ou chiné, souvent utilisé de façon détournée.

D’un univers à l’autre

A chaque étage son univers, un décloisonnement à la découverte du luxe et de la mode dans tous ses états, de la beauté et des souliers, en passant par le monde de l’horlogerie joaillerie. « On trouve tout à la Samaritaine » : du haut de gamme au designer émergent, des incontournables du luxe aux créateurs des Fashion Weeks, des marques françaises accessibles au plus confidentielles, en somme la meilleure façon de se peaufiner la silhouette parisienne tant appréciée de par le monde.

Côté Pont-Neuf

Rez-de-chaussée : accessoirement

Les accessoires à profusion ne manqueront pas de retenir l’attention : on y retrouve des grands noms comme Dior, Louis Vuitton ou Céline… des multimarques thématisées de la création française : Jérôme Dreyfuss, Isabel Marent ou A.P.C. pour ne citer qu’elles… mais aussi les nouvelles marques de la saison avec le Néerlandais Wandler, Dragon Diffusion, Danse lente ou Vanina et ses pièces-bijoux.

Premier étage : la femme et la mode

Tout l’étage est consacré à la mode féminine, luxe et création autour de trois univers pour le fameux « mix and match » parisien. Dans un décor de rêve, sous la verrière, parquet clair et tapis, on déambule entre les maisons Dior, Fendi, Gucci ou Prada… ou parmi les designers Loewe, Dries van Noten, Alexander McQueen, Marni, Chloé, Sacai ou Alaïa… en passant par la mode créative de Sandro ou Maje sans oublier les marques plus pointues comme Self-Portrait, In The Mood For Love, Rooje ou Ganni, Nanushka, ou Rotate.

 

André Tirlet

Crédits photos : Patrick Koune