Si en septembre, l’exposition de la maison Burberry s’est déroulée à la Old Sessions House durant la Fashion Week de Londres, cette fois-ci « Here We Are » a lieu dans la ville des Lumières, notamment dans les anciens locaux de Libération sur la capitale française, au 11 rue Béranger dans le 3ème arrondissement. Cet événement se présente comme un pot d’adieu du PDG de la maison Christopher Bailey qui prévoit de quitter le groupe en mars. Cette exposition a ouvert ses portes depuis le 26 janvier et se poursuivra jusqu’au 4 février 2018 pour un accès libre et gratuit entre 11h et 20h.
Une représentation de la maison par Burberry
C’est après un rapprochement entre le PGD Christopher Bailey, Lucy Kumara, la directrice de Claire de Rouen Moore, une librairie dans la mode de Londres, et le photographe Alasdair McLellan que l’exposition « Here We Are » a pu voir le jour à Paris. La maison a décidé de miser sur des clichés photographiques pour offrir une nouvelle facette du Royaume-Uni au travers de l’entreprise et de son identité. Plus de 90 œuvres artistiques y sont donc exposées, mettant surtout en avant les photographes anglais de renom du XXème siècle. Plusieurs artistes sont venus participer pour cette édition à Paris. On peut citer Martin Parr, Karen Knorr, Brian Griffin, Jo Spence ou encore Janette Beckman. Mais des personnalités comme le réalisateur Ken Russell, l’historien Colin Jones ou Daniel Meadows seront également présents sur les lieux.
Une représentation du quotidien de la maison sera également présentée durant l’événement. Quatre séries d’images photographiées par Alasdair McLellan en Angleterre, en Irlande du Nord, en Écosse et au Pays de Galles y seront exposées.
Mais les photographies à l’instar du Royaume-Uni ne seront pas les seules œuvres d’art exposées dans les locaux de Libération. On y trouve également des représentations de la mode comme la collection capsule de Gosha Rubchinsky qui a collaboré avec Burberry. La maison a voulu prouver une fois de plus que l’art et la mode ne font qu’un. Cette fusion permet d’exposer une vision sur le monde, la société et l’individu.
Des clichés qui racontent une histoire…
À l’intérieur, une architecture atypique qui nous laisse nous transporter par les photographies avant de prendre l’ascenseur et atterrir au septième étage pour prendre une rampe de voitures et arriver au huitième étage. Une fois arrivé, vous aurez une vue merveilleuse sur le paysage de la belle ville de Paris en plus des différentes expositions qui mettent en scène la vie en Grande-Bretagne comme les clichés d’Andy Sewell. On a affaire à diverses thématiques autour du « British Way of Life ». Mark Power a par exemple mis en valeur la météo britannique sur son côté imprévisible. Revelry de son côté a plutôt voulu rappeler les coutumes folkloriques anglaises sur des photographies de danse et de fêtes.
Mais le public aura également droit à du jamais vu sur la capitale de l’hexagone avec des œuvres inédites. L’exposition sur trois niveaux, a réservé une place pour les œuvres d’art de Shirley Baker ou encore Daniel Meadows.
Burberry a donc souhaité explorer à fond l’histoire du British Way of Life depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui pour épater les visiteurs de ce bâtiment qui a spécialement rouvert ses portes pour accueillir cette exposition. Une excellente manière de dire au revoir au PDG actuel, Christopher Bailey. Pour apprécier ces œuvres d’art qui vous transporteront vers un monde purement British, rendez-vous sur les lieux qui sera ouvert jusqu’au 4 février 2018.
Quentin