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Bigaignon présente Renato D’Agostin, Máté Dobokay et Vittoria Gerardi à Art Paris

Bigaignon présente Renato D’Agostin, Máté Dobokay et Vittoria Gerardi à Art Paris

La galerie Bigaignon présente à Art Paris (Stand B2) du 30 mars au 2 avril 2023 le travail de trois artistes liés par la nécessité d’explorer de nouvelles formes et les limites de la photographie… Renato D’Agostin, Máté Dobokay et Vittoria Gerardi.

Les œuvres proposées réinterrogent notre approche de la photographie, bousculant ainsi tous les repères traditionnels du médium. La matérialité des œuvres permet d’envisager ce que peut être la photographie lorsqu’elle s’inscrit dans le champ de l’art contemporain, dans un double mouvement de réappropriation des procédés anciens et d’extrapolation des nouvelles technologies.

Alors que Renato D’Agostin inspire la rencontre entre l’arte povera et la photographie en s’intéressant aux deux éléments fondamentaux de la Sérénissime, l’eau et le bois, l’artiste hongrois Máté Dobokay rend un hommage sensible à la lumière à son compatriote Simon Hantaï et la jeune Vittoria Gerardi revisite la cité antique de Pompéi dans une œuvre exquise, où le plâtre immaculé se mêle aux sels d’argent étincelants.

Renato D’Agostin

Renato D’Agostin est né à Venise en 1983, et c’est là en 2001 qu’il a commencé à examiner photographiquement la ville qui l’entoure. L’atmosphère de la vie citadine a aiguisé sa curiosité, le poussant à explorer les capitales de l’Europe de l’Ouest avant de se rendre à New York. Dans la ville animée, il a l’occasion de rencontrer le photographe Ralph Gibson, et devient son assistant, et accumule six ans d’expérience avec lui.

Véritable maître tireur d’élite, Renato a rapidement développé son propre langage. Il sort le sujet de la réalité, notamment dans sa série « Harmony of Chaos », dépeint une perception unique de l’espace, et joue avec la relation entre les gens et l’architecture, stimulant l’imagination du public.

Son travail a été exposé à plusieurs reprises en Europe, en Amérique et en Asie, et ses séries ont fait l’objet de nombreux ouvrages. Ses tirages font partie de grandes collections publiques telles que la Library of Congress et la Phillips Collection à Washington DC, l’International Center of Photography à New York, mais aussi le LACMA à Los Angeles, le Center for Creative Photography en Arizona et la Maison Européenne de la Photographie à Paris.

Après avoir vécu et travaillé à New York pendant 13 ans, Renato est retourné dans son Italie natale en 2018 pour installer un studio près de Venise.

Máté Dobokay

Máté Dobokay (né à Pécs en 1988) vit et travaille à Budapest. Il a étudié à l’Université de Pécs et est titulaire d’un Bachelor en photographie de l’Université de Kaposvár. Son travail lui a valu de nombreux prix et bourses, et a fait l’objet d’expositions individuelles et collectives dans diverses galeries et grandes institutions européennes.

Depuis ses études universitaires, Máté Dobokay interroge la photographie et en cherche constamment l’intersection avec la peinture, partant du principe qu’il n’y a aucune raison pour que la photographie soit isolée des autres formes d’art. Dans ses travaux expérimentaux, la photographie n’est qu’un outil qui lui permet de créer des images en utilisant la lumière comme un pinceau.

Comme Simon Hantaï, à qui Máté Dobokay a dédié une série complète de chimigrammes, il montre que, pour s’exprimer, l’artiste peut entretenir un rapport plus intégré au médium, avec le matériau en contact plus direct.

La recherche artistique de Máté Dobokay perpétue une longue tradition hongroise consistant à repousser les limites de la photographie, révélant la structure interne, les matières premières, la composition chimique et physique du médium photographique à travers une expérimentation approfondie, souvent même en omettant l’appareil photo utilisé. Dans sa pratique, le papier photosensible, les substances photographiques et les réactions chimiques sont autant d’outils de recherche artistique.

Vittoria Gerardi

L’état latent contenu dans la photographie est à l’origine des études visuelles de Vittoria Gerardi : révéler les frontières qui séparent le visible de l’invisible, éviter d’imprimer en négatif toute représentation de la réalité.

C’est la Vallée de la Mort en Amérique qui a inspiré sa première série, Confine. Dans la genèse de cette expérience, les éléments de lumière et de temps se transforment en une série de fragments photographiques du désert, contenus dans l’espace par des lignes et d’autres formes symboliques.

Victoria poursuit ses recherches et le temps est à nouveau la matière première de sa série sur les ruines de Pompéi. Elle choisit alors de restaurer la mémoire de la ville en recouvrant ses photographies de plâtre et en immergeant d’autres dans les sculptures en plâtre, n’en laissant dépasser qu’une petite partie

L’œuvre de Vittoria Gerardi est largement plébiscitée par les collectionneurs privés et les institutions publiques. Le musée allemand Martha Herford a présenté un grand nombre d’œuvres de ses deux premières séries en 2021. Vittoria est née à Venise en 1996 et a étudié à New York et à Londres.

À propos de Bigaignon

Bigaignon est une galerie dédié à l’art contemporain photosensible. La ligne de la galerie est ancrée dans les mouvements d’avant-garde tels que Light & Space, du minimalisme et de l’art abstrait, de la photographie concrète et même du constructivisme, et repose sur la ferme conviction que la photographie, particulièrement nourrie par ces tendances, est entrée de plein droit dans une nouvelle ère. Dédiée à la promotion des artistes qui utilisent les éléments fondamentaux de la photographie, à savoir la lumière et le temps, quel que soit le médium final, la galerie contribue au développement de la nouvelle avant-garde. A ce titre, elle valorise les projets internationaux portés par les artistes qu’elle représente et accompagne, qu’ils soient émergents, en développement ou internationalement reconnus, et qui s’emparent du médium photographique pour en explorer la portée dans une écriture unique. Située dans le quartier du Marais à Paris (18 rue du Bourg-Tibourg, Paris 4e), la galerie offre à ses visiteurs une expérience fascinante avec des espaces d’exposition sous verrière, un Curated Book unique (boutique) et une réserve visitable pour une expérience incroyable offerte aux visiteurs, amateurs de beaux livres et collectionneurs. La galerie fait partie du Comité professionnel des galeries d’art (CPGA).

André Tirlet