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Le Salon du BON 18 Octobre, trois jours pour réapprendre le goût

Le Salon du BON 18 Octobre, trois jours pour réapprendre le goût

Sous le parrainage du chef Thierry Marx, du 18 au 20 octobre 2025, la Grande Halle de la Villette se transformera en un véritable marché-monde du goût. Lors du Salon du Bon, pendant trois jours, vous pouvez écouter, toucher, goûter et surtout comprendre ce qui se cache derrière ce mot trop souvent galvaudé : le bon. Un parfum de pain chaud flottera dans les allées, se mêlant aux effluves de fromages affinés et au bouquet acidulé des pommes cueillies la veille.

Salon du Bon 2025

Un événement gourmand et citoyen

Ici, rien de la foire tapageuse aux stands clinquants. Le Salon du BON est conçu comme une agora, un lieu d’échange où le visiteur n’est pas seulement consommateur mais acteur. Dans les cuisines ouvertes, les gestes s’expliqueront autant qu’ils se montreront : la découpe précise d’un poisson, la lente cuisson d’un bouillon, le pétrissage patient d’une pâte. Le spectateur deviendra élève, le curieux deviendra gourmet.

Et au cœur de cet espace, un restaurant éphémère, le Bouillon du BON, servira des plats simples et généreux. On y partagera une soupe fumante, une miche de pain croustillante, des légumes rôtis aux arômes de terre et de feu. Une cuisine directe, sans fard, mais savoureuse.

Les visages du BON : les exposants (…)

Les exposants du Salon du BON couvrent une large palette de secteurs : boissons, alimentation, épicerie, art de la table, équipements culinaires, accessoires… Ils partagent tous un point commun : une démarche artisanale, souvent durable et respectueuse du vivant, un désir de redonner aux produits leur dimension authentique et leur histoire.

À ne pas manquer parmi les exposants

Accent : Les bulles responsables
Ginger beer, tonic ou limonade : ces boissons bio pétillantes sont embouteillées dans des bouteilles consignées, réutilisées jusqu’à 50 fois. Un geste simple et fort pour un plaisir durable.

Ferme de la Tremblaye : Fromages bio des Yvelines
Bleu crémeux, tomme affinée ou briques de chèvre : ici, les fromages fermiers respirent la prairie. En goûtant, on perçoit la générosité du lait bio, produit sur place.

Appie : Le cidre nouvelle génération
Des bulles légères, peu sucrées, 100 % françaises. Le cidre Appie séduit par sa fraîcheur moderne, sans trahir l’authenticité de la pomme.

La Maison du Koji : Le Japon à la française
Miso, sauces, condiments : le koji, ce champignon sacré de la cuisine japonaise, est ici sublimé en créations gourmandes et inédites. Une plongée dans l’univers des fermentations.

Biscuiterie Mordicus : Le goût de l’artisanat
Croquant, doré, parfumé : leurs biscuits, fabriqués sans artifices, rappellent le goût simple de l’enfance, avec une touche de modernité et d’audace.

À travers ces exposants, on peut identifier plusieurs grandes tendances :

Durabilité & circularité : certains exposants jouent la carte du réemploi (bouteilles consignées), de circuits courts ou de matières premières biologiques. (ex. : Accent)

Innovation respectueuse : des boissons “modernes” (hard seltzers, boissons sans alcool) ou des conserves revisitées cherchent à concilier créativité et sens.

Artisanat & terroir : des produits issus de savoir-faire locaux (fromages, huiles, biscuits) et des producteurs fermiers engagés dans la qualité et le respect du vivant.

Mixité des univers : des accessoires, objets de table, céramiques, mais aussi des produits fermentés (koji), des boissons alternatives, des produits d’impact social.

Narration & responsabilité : beaucoup d’exposants revendiquent une histoire, une éthique (ex. inclusion sociale, préservation des ressources) autant qu’un produit.

Enfin, les visiteurs pourront rencontrer des penseurs et chercheurs en alimentation durable, venus partager leurs travaux sur la nutrition, l’agroécologie et la convivialité.  Ici, chaque produit est un récit, chaque artisan un passeur de mémoire et de savoir-faire.

Thierry Marx, le chef qui pense le goût

Au milieu de cette constellation d’exposants, une figure veille sur l’ensemble : Thierry Marx, parrain de cette deuxième édition. Chef étoilé, pédagogue et militant, il incarne ce lien que le Salon du BON veut tisser entre exigence culinaire, transmission et engagement citoyen.

Né en 1959 dans le populaire Ménilmontant, Marx a longtemps cherché sa voie. Ouvrier, militaire, il trouve dans la cuisine une discipline et un langage universel. Son parcours le conduit des fourneaux parisiens aux cuisines japonaises, où il s’imprègne de l’esthétique zen : le geste juste, l’essentiel, la sobriété. Cette influence se retrouve dans ses assiettes : une précision quasi scientifique, une esthétique minimaliste, mais toujours au service de l’émotion.

Précurseur de la cuisine moléculaire, il aime transformer la texture d’un plat pour surprendre le palais, tout en respectant l’intégrité du produit. Dans un de ses plats emblématiques, un risotto… sans riz, à base de grains de soja perlé, il interroge le convive autant qu’il le séduit. « Le goût n’est pas qu’un plaisir, c’est aussi une question », aime-t-il rappeler.

Transmettre, encore et toujours

Mais derrière la star médiatique, il y a surtout un homme de terrain. En 2012, il fonde Cuisine Mode d’Emploi(s), une école gratuite et inclusive qui forme en quelques mois des personnes éloignées de l’emploi. Plus de 5 000 stagiaires y ont déjà appris un métier, du service de salle à la boulangerie. « La cuisine est un outil d’insertion, une façon de redonner confiance et dignité », affirme-t-il.

Pour Marx, le bon est indissociable du juste : juste pour le produit, juste pour l’humain, juste pour la planète. « Défendre le BON, ce n’est pas une étiquette mais une démarche », rappelle-t-il.

Quand le goût devient culture

En quittant la Grande Halle, les visiteurs ne repartiront pas seulement avec des saveurs en bouche. Ils auront rencontré des producteurs passionnés, découvert des gestes ancestraux, entendu des récits de transmission et de lutte pour la qualité.
Le Salon du BON se veut un catalyseur : il redonne au goût sa dimension culturelle, sociale et éthique. Et, sous l’impulsion de Thierry Marx, il invite chacun à se poser une question simple mais essentielle : et si bien manger, c’était d’abord apprendre à mieux vivre ensemble ?

Grande Halle de la Villette, Paris – 211 avenue Jean Jaurès, 75019.
Dates : 18, 19 et 20 octobre 2025.
Horaires : Samedi & dimanche de 9h30 à 19h00, lundi de 9h30 à 18h00.
Parrain : Thierry Marx.
Public : ouvert au grand public et aux professionnels.

 

Yasmine Maylin

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