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Luxe : l’avion privé à 6 000 euros par jour

Aujourd’hui, se déplacer en jet privé est devenu une habitude habituelle pour les hommes d’affaires les plus puissants. Mais comment ce marché de luxe des supers milliardaires s’est-il développé ?

 

Un flashback sur le jet d’affaires

C’est dans le générique de la série « Pour l’amour du risque » en 1979 qu’on a pu voir le Gulfstream II qui a symbolisé le succès de l’homme d’affaires américain. C’est alors que cet engin devient le tout premier jet d’affaires à long rayon d’action avec des vols transatlantiques si auparavant il n’effectuait que des vols régionaux. C’est après un demi-siècle que ce marché d’élite s’est développé et s’est amélioré. Des jets haut de gammes plus performants et plus luxueux ne cessent alors de rejoindre le marché. En 2008, on a connu un record avec 1 306 jets vendus issus de diverses compagnies aériennes. Mais aujourd’hui, la vente de ces engins luxueux connaît une chute considérable seulement avec 718 ventes en 2015 mais qui a cependant représenté un chiffre d’affaires de 22 milliards de dollars. Face à cela, les compagnies aériennes ne perdent pas espoir et envisagent une évolution avec le lancement de nouveaux modèles toujours plus luxueux et confortables. Attendons de voir si cela fera réellement accroître ce marché de luxe.

 

Une estimation pour un avenir prometteur des jets privés d’affaires

Bombardier, le canadien estime un marché de 8 300 avions privés jusqu’en 2025 desquels 2 400 long-courriers. En effet, pour les grands businessmen du monde, le jet privé est devenu une nécessité fondamentale qui leur permet de se déplacer rapidement n’importe où. Le français Carlos Ghosn, super PDG de Renault-Nissan-Avtovaz-Mitsubishi en est d’ailleurs une preuve. Son bureau et hôtel luxueux aérien Gulfstream G650 lui est d’une grande utilité pour faire ses va-et-vient entre Paris, Moscou, le Brésil, les USA ou Tokyo. L’engin a même été immatriculé N155AN (Nissan) pour marquer sa propriété.

Cependant, on a pu remarquer que la vente des jets privés neufs a été ralentie par le marché de l’occasion qui a atteint les 700 avions l’année dernière, car aujourd’hui, les deuxièmes ou troisièmes mains sont plus sollicitées. Prenons comme exemple Nissan qui s’est procuré un jet d’occasion.

 

Une autre option : la location

Dans le marché du luxe, les jets privés peuvent être loués comme les taxis. Pas mal de grandes firmes d’aviations propose ce service, comme NetJets ou Dassault Falcon. Cette option reste avantageuse pour éviter les charges importantes liées à l’entretien de l’avion ou aux salaires du personnel. Un homme d’affaires ne peut s’offrir en automobile le luxe que le jet offre. Le jet n’est donc pas pour les businessmen un symbole de la richesse mais plutôt un moyen de transport pratique et incontournable apportant des effets positifs sur son travail.

 

Les frais annuels avec un jet privé personnel

Le luxe à bord d’un jet privé est uniquement réservé aux super-riches car qui dit jet personne dit charges annuelles importantes. Le salaire moyen du commandant et de son copilote peut aller jusqu’à 300 000 euros par an. Mais il sera également de mise de prévoir la location d’un hangar sur un aéroport qui peut atteindre les 75 000 euros. 224 000 euros environ seront réservés à l’entraînement des pilotes et des hôtesses ainsi que les divers frais comme l’assurance. Pour 400 heures de vol, le kérosène coûtera 880 000 euros avec 1300 euros supplémentaires pour le stationnement pour 24 h dans un aéroport international. Et ce n’est pas tout car le jet aura besoin de maintenance et d’entretien pour pouvoir fonctionner correctement, et il y a encore les frais d’hôtel et de bouche pour le personnel, pour un montant total de 400 000 euros ou plus. Soit un minimum de 6000 euros par jour pour se permettre le luxe d’un jet.

 

Quentin