Menu & Search
Les Allégories d’Arthus Bertrand

Les Allégories d’Arthus Bertrand

La collection Les Allégories d’Arthus Bertrand révèle sous un nouveau jour tous les savoir-faire de la Maison… dessin, sculpture en bas-relief, gravure, estampage et émaillage grand feu.

Les Allégories d’Arthus Bertrand rend hommage aux collaborations que la Maison a toujours entretenu avec les plus grands artistes à chaque époque depuis 1803. L’histoire débute comme un conte de fée lorsque La Renommée qui sommeillait dans les archives d’Arthus Bertrand est redécouverte par la directrice artistique de la Maison, Camille Toupet. Elle était en bonne et due place dans les collections de sculptures en bas-relief signées des artistes de renom. L’allégorie au dessin délicat, imaginée et créée par le sculpteur et médailleur Charles Pillet (1869-1960), est devenue l’inspiration et le point de départ de la nouvelle collection de précieuses médailles joaillières… les Allégories d’Arthus Bertrand.

Arthus Bertrand, réédition de La Renommée, en argent

Charles Pillet fut le lauréat du prestigieux prix de Rome en 1890 en gravure de médaille et compte parmi les très grands artistes ayant collaboré avec Arthus Bertrand. Au siècle dernier, le sculpteur et médailleur Charles Pillet choisit de représenter La Renommée sous les traits d’une femme, une branche de chêne et un rameau d’olivier brandis d’une main. Parmi les divinités allégoriques, La Renommée a toujours inspiré les poètes et les peintres depuis l’Antiquité. La trompe à ses côtés, tenue de l’autre main, indique qu’elle est prête à sonner les louanges de la reconnaissance. La Renommée de Charles Pillet est aujourd’hui rééditée sur un disque d’argent dévoilant toute sa délicatesse et sa finesse.

Outre la réédition de La Renommée, la collection se compose de nombreuses médailles aux noms évocateurs… Fabula, Gaïa, Flora, Laurea, Daphné, Astrée et Horae.

Arthus Bertrand, Fabula, médaille en or jaune, émail grand feu, or blanc et diamants

Fabula célèbre les légendes et les imaginations luxuriantes inspirées par le laurier. Médaille au double porté, elle est dans la ligne droite de la plus pure tradition joaillière… mélange des ors, conjugaison de deux savoir-faire de la Maison, estampage et émaillage grand feu. Ce dernier apporte au vert émeraude profondeur et transparence inégalées. La deuxième face de la médaille est un petit clin d’œil aux décorations honorifiques telle la Légion d’Honneur fabriquée par la Maison depuis ses origines… ornement d’entrelacs de rubans en gros grain, soulignés délicatement d’émail grand feu noir.

Arthus Bertrand, médaille Gaïa en or jaune, émail grand feu et diamants

Gaïa, tout le monde se souvient de ce nom. C’est l’histoire fabuleuse de celle qui a enfanté le ciel, les montagnes et la mer. La médaille inspirée de cette histoire conjugue estampage et émaillage grand feu. Symbole intemporel cher à la Maison, chacune des feuilles de laurier est façonnée avec un traitement tout particulier. Le dessin du ruban en gros grain ornant le centre et le revers de la médaille est l’écho aux décorations honorifiques fabriquée depuis ses débuts par la Maison.

Flora rend hommage à Flore, déesse du printemps, à l’arrivée de la belle saison, sa fraîcheur et sa poésie. Les feuilles de laurier se rejoignent et s’épanouissent de part et d’autre du disque de nacre, tel à un soleil… le renouveau est célébré tout en délicatesse.

Arthus Bertrand, médaille Daphné en vermeil ou argent et médaille Flora en or jaune et nacre

Daphné, la nymphe Daphné, d’une grande beauté, se transforma un jour en laurier afin d’échapper au dieu Apollon. La médaille par son dessin évoque ce mythe grec et cette métamorphose extraordinaire. Le mouvement et la transformation imminente de la nymphe sont suggérés par les contours flous. La finition délicate, réputation des ateliers, est la valeur intrinsèque de la médaille.

Arthus Bertrand, médaille Laurea en vermeil ou argent et diamant

Laurea, la médaille est doublement allégorique, elle réunit deux symboles universels et forts faisant partie de l’histoire de la Maison… le laurier représentant la réussite et les victoires et le chêne associant dans le monde entier, force et solidité. Les reflets de lumière sont multipliés tels les rameaux bougeant avec le vent.

Arthus Bertrand, médaille Horae en vermeil

Horae évoque tout à la fois les heures et le cycles des saisons. Les Horae, filles de Zeus et de Thémis, incarnent la course du jour, de l’aurore au coucher de soleil. Le soleil rayonne de mille feux au centre de la médaille étincelante.

Arthus Bertrand, médaille Astrée en vermeil ou argent

Astrée est la fille de Zeus et de Thénis. Son nom signifie en grec Fille-Etoile. La médaille s’inspire de son histoire et du savoir-faire d’estampeur d’Arthus Bertrand. Le dessin rappelle les étoiles qui ornaient les décorations créées par la Maison depuis le Second Empire.

Selon Camille Toupet, directrice artistique d’Arthus Bertrand : « les Allégories d’Arthus Bertrand ont été pensées comme des variations sur des thèmes chers à la Maison. Chargés d’histoire et de symboles, le laurier, le chêne, les étoiles et le célèbre ruban en gros grain des décorations officielles ouvrent sans cesse la voie à l’imagination et à de nouvelles interprétations ».

Arthus Bertrand, une histoire de familles

Arthus Claude Bertrand, Fondateur de la Maison Arthus Bertrand spécialisée dans les médailles et décorations

La Maison Arthus Bertrand est née de la rencontre de deux familles visionnaires. Elle débute avec la gloire napoléonienne et prend son essor sous les fastes du Second Empire. En 1803, Arthus Claude Bertrand est officier de l’armée impérial. Passionné d’expéditions scientifiques, il ouvre une librairie sur les quais de Seine qui devient en quelques années la Maison d’édition officielle du ministère de la Marine. Le petit-fils de l’éditeur, au même prénom que son aïeul prend sa suite en 1861 et épouse la même année Marie-Adelina Marion. Michel-Ange Thomas Napoléon Marion, père de Marie-Adelina, possède une Maison renommée pour ses soieries, ses drapeaux brodés d’or et d’argent, ses équipements militaires et se décorations (dont la prestigieuse Légion d’Honneur). Il est en 1852 le fournisseur officiel de Napoléon III. En 1889, Arthus Claude Bertrand se consacre entièrement à la Maison créée par son beau-père et lui donne le nom d’Arthus Bertrand. Outre l’art de la médaille, la frappe et l’émaillage de décorations honorifiques, des créations inédites feront la renommée de la Maison dans les années 1920-30… médailles de baptême et bijoux de caractère. Le pas vers l’immortalité est franchi en 1903 lors de la réalisation de l’épée de l’académicien Charles Picard… longue série jusqu’à aujourd’hui avec notamment Jean d’Ormesson et même Yann Arthus-Bertrand pour l’Académie des Beaux-Arts en 2008. Après la seconde guerre mondiale, la Maison réalise les bâtons de maréchaux de Leclerc, de Lattre de Tassign, Juin et Koenig. En 1953, c’est la réalisation du Grand Collier de la Légion d’Honneur réservé aux Chefs de l’Etat, dessiné par l’architecte André Arbus et le ferronnier d’art Raymond Subes. Le nom de chaque nouveau président est gravé sur le collier dans les ateliers de la Maison. Arthus Bertrand possède une tradition héraldique et grave à la main les chevalières des grandes familles françaises. Toutefois, la Maison reste à l’écoute de son temps et aux nombreux changements de la société. En 1987, on lui doit de nouveaux signes de distinction, les pin’s, mode qui connaîtra un succès retentissant. Tous les ans, les ateliers de Palaiseau et de Saumur dévoilent de nouvelles collections célébrant un patrimoine d’exception tout en le réinventant.

André Tirlet