Goldorak, le célèbre robot de l’espace, revient pour deux grands évènements parisiens ; l’exposition « Goldorak Xperienz – 1975-1921 » à la Maison de la Culture du Japon du 15 septembre au 30 octobre et une soirée au Grand Rex le 28 octobre 2021.
Goldorak, le fameux robot aux cornes dorées, est né au Japon en 1975 sous la main créative du Japonais Go Nagai. Le public français découvre ses aventures sur écran en 1978. Le succès est fulgurant ! La génération française des années 80 s’est retrouvée embarquée dans la pop culture japonaise des dessins animés de science-fiction, Goldorak en étant la première icône.
Cette année, Goldorak fête ses 45ans, les passionnés du robot intersidéral vont pouvoir le (re)découvrir au cours d’une exposition événement du 15 septembre au 30 octobre à la Maison de la Culture du Japon, Goldorak Xperienz. Exposition immersive où tous les thèmes du dessin animé des années 80 sont abordés – thèmes si contemporains aujourd’hui : préservation de la planète, questions relatives au nucléaire, … – mais également la genèse de cet incroyable succès, la façon dont elle a été créée ; dessins originaux, éléments de production, celluloïds (méthode utilisée par les dessinateurs de l’époque), son arrivée et son accueil en France et les nombreux objets emblématiques et produits dérivés (jouets et merchandising) des années 1980. Une expérience à ne pas manquer !
La visite est découpée en quatre zones : la traversée du Ranch du Bouleau Blanc qui dissimule le robot, un petit détour vers le Camp de la Lune Noire, puis passage par le Centre de Recherches et la Planète Euphor pour terminer le périple. Tous ces noms résonnent déjà familièrement aux oreilles de bon nombre d’entre nous. A chaque espace, un sujet précis… un parcours où tous les secrets de la création de la série animée son dévoilés, à aujourd’hui pour connaître sa place dans la culture contemporaine.
Le 28 octobre, une soirée évènement « Retronight » sur le thème de Goldorak se tiendra au Grand Rex à Paris… mini concert des musiques et des génériques (avec les interprètes originaux), projection d’épisodes et cosplay autour de ce personnage iconique, jeux interactifs … mais également un karaoké géant où le public est invité à reprendre les titres succès de la série interprétés par les chanteurs Enriqué, Noam, Jean-Pierre Savelli, Michel Barouille et Bernard Minet. Tous ces artistes ont grandi avec Goldorak et ont interprété les chansons des aventures de Goldorak et du Prince Actarus.
Mais qui est Goldorak ?
Ce Goldorak a marqué toute une génération et le phénomène a traversé les décennies. Le Japonais Go Nagai, déjà très connu au Japon, l’a dessiné en 1975 et l’on connaît le succès incroyable en France de la série retraçant les aventures du robot géant aux cornes dorées dès son apparition sur écran en 1978.
L’histoire démarre quelque part dans l’univers… l’Empire Véga a ravagé et asservi la pacifique planète Euphor. Son prince Actarus doit la quitter, il réussit à emmener la machine de combat Goldorak et trouve refuge sur Terre auprès d’un scientifique, le professeur Procyon, directeur du Centre de Recherches Spatiales situé au pied d’une montagne.
Il est dissimulé par le professeur dans une base souterraine. Sur Terre, le Prince Actarus devient garçon d’écurie dans un ranch, une vie simple et ordinaire. Quand l’Empire de Véga veut s’en prend à la Terre et la conquérir, il établit une base secrète sur la Lune. Mais Actarus et son robot entrent en scène et s’opposent à l’implantation de l’Empire de Véga.
Le vocabulaire de la série Goldorak
Tous les fans se souviennent du vocabulaire utilisé dans les dessins animés : nouveau, parfois incompréhensible ou inventé. « Métamorphose ! » quand Actarus doit rejoindre le robot, mais combien d’autres : « Goldorak go », « arrimage », « transfert », « cornofulgur », « autolargue », « astérohache », « fulguropoing » ou « rétrolaser » …
L’effigie de Goldorak sur une série de timbres
Le 11 octobre, La Poste qui s’associe aux festivités, sort deux timbres collectors. Sylvie Godeluk, directrice de la communication, en a fait l’annonce par le biais d’un tweet et d’un petit clip dans lequel on découvre les illustrations qui orneront les deux timbres à 1,50 euros chacun.
Une Bande Dessinée française
La maison d’édition Kana a souhaité cette année également rendre hommage à Goldorak. Quatre de nos grands dessinateurs Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, sous la direction du scénariste Xavier Dorison se sont mis à la tâche. Ils se revendiquent tous de l’influence de Goldorak et de son impact sur leur enfance et leur carrière. La bande dessinée grand format 136 pages (sans les bonus) rend un vibrant hommage à l’œuvre du Maître Go Nagai.
Notez bien les dates dans vos agendas pour (re)découvrir le robot de l’espace, à la Maison de la Culture du Japon… jusqu’au 30 octobre 2021.
Patrick Koune
