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Retour sur la 52e édition du Grand Prix de l’Age d’or sur le Circuit de Dijon-Prenois

Retour sur la 52e édition du Grand Prix de l’Age d’or sur le Circuit de Dijon-Prenois

Bœuf bourguignon, œufs en meurette, moutarde de Dijon… Pas de doute, nous sommes en Côte d’Or, les 3, 4 et 5 juin 2022, pour le Grand Prix de l’Âge d’Or sur le circuit de Dijon-Prenois, qui fête cette année ses 50 ans.

Le petit circuit bourguignon de 3 800 mètres constitue un redoutable défi avec le virage aveugle de la Bretelle, l’épingle de la Parabolique en montée et la très rapide courbe de Pouas qui semble s’éterniser. Malgré les mauvaises prévisions météorologiques et un ciel menaçant pendant une bonne partie du week-end, 6200 spectateurs sont venus admirer les 220 voitures de course et les Formules 1 de l’époque Prost-Senna-Schumacher. Propulsées par des moteurs 3,5 litres normalement atmosphériques, leur musique envoûtante a résonné tout autour du circuit lors de leurs démonstrations samedi et dimanche. C’est le moment de dévoiler les résultats des neuf courses qui ont ponctué le week-end bourguignon, finalement chaud et ensoleillé !

Samedi 4 juin 2022… l’endurance des années 60

Comme prévu, la course se résume à une lutte sans merci entre les Cobras et les Daytona Cobras dans l’épreuve d’endurance des années 60. Pendant longtemps, il semblait que la victoire reviendrait à la Shelby Cobra 289 n° 51 pilotée par Maxime Guenat et Guillaume Mahe. Malheureusement, un problème de pression d’huile contraint la voiture à rentrer aux stands. Pierre-Alain et Erwin France ont hérité de la tête dans la Shelby Cobra Daytona n° 70, mais ils écopent d’une pénalité de 15 secondes pour un arrêt au stand. En conséquence, Saif Assam et Sam Hancock, dans leur Shelby Cobra 289 n° 370, ont pris la tête ont pris la première place et ont remporté la course avec 24 secondes d’avance sur la famille France. Le suspense était également de mise dans la lutte pour la troisième place en raison de la pénalité de 15 secondes infligée à la Cobra 289 n° 355 pilotée par Harvey Stanley et Jérémy Cottingham, ce qui permet à Charles de Villaucourt sur la Shelby Cobra 289 n° 12 de s’emparer de la dernière place du podium. La plus rapide des non-Cobra, la Jaguar Type E 3.8 n° 27 aux mains de Maurizio Bianco, est arrivée en cinquième position au classement général.

Classement général du podium : 1er Saif Assam et Sam Hancock (n° 370) / Shelby Cobra 289 / 1964 – 2e Pierre-Alain France/Erwin France (n° 70) / Shelby Cobra Daytona Coupe / 1964 – 3e Charles de Villaucourt (n°12) Shelby Cobra 289 / 1963.

Dimanche 5 juin 2022… Heritage Touring Cup

Comme prévu, cette épreuve de la Heritage Touring Cup a été dominée par les Ford Capri RS 3100. La Ford Capri RS 3100 n° 50 pilotée par Maxime Guenat a contrôlé la première partie de la course. Yves Scemama sur sa Ford Capri RS 3100 Cologne no. 52 a pris une avance considérable après les arrêts aux stands.  Mais il commet une infraction lors de son passage au stand et se voit infliger une lourde pénalité. La victoire est donc revenue à Guenat devant la Ford Capri RS 3100 n° 32 de Colognedu Britannique Marc Farmer et la n° 37 d’Armand Mille en troisième position. Les BMW 3.0 CSL ont offert un beau spectacle avec une quatrième place pour Simon Watts et Jake Hill dans la n°15. La cinquième place est revenue à une autre BMW 3.0 CSL, la n° 175 pilotée par le Belge Erik Mestdagh.

Classement général du podium : 1er Maxime Guenat (n° 50) / Ford Capri RS 3100 / 1975 – 2e Mark Farmer (n° 32) / Ford Capri RS 3100 / 1975 – 3e Armand Mille (n°37) / Ford Capri RS 3100 Cologne / 1974.

Légendes des années 50

La deuxième course du dimanche matin était réservée aux légendes des années 50. Eugène Deleplanque sur sa TVR Grantura MK III n° 7 prend rapidement la tête du classement. Malgré une pénalité, la TVR s’impose car de nombreux concurrents ont également été sanctionnés (infractions aux arrêts au stand, excès de vitesse, non-respect des limites de la piste, etc.) La deuxième place revient à l’Elva Mk V n° 39 pilotée par le Luxembourgeois Louis Zurstrassen, malgré une frayeur dans le dernier tour. David Barrere (n°25) et Jonathan Hartop (n°78) se sont battus pour la dernière place du podium dans leurs Austin Mini Cooper S 1275, Barrere battant son rival de 0,2 seconde !

Classement général du podium : 1er Eugène Deleplanque (n°7) / TVR Grantura MK III / 1963 – 2e Louis Zurstrassen (n°39) / Elva Mk V / 1959 – 3e David Barrere (n°25) / Austin Mini Cooper S 1275 / 1965.

Course d’Endurance Classique 1

La course d’Endurance Classique 1 a été marquée par plusieurs accidents et interventions de la voiture de sécurité. Finalement, la victoire est revenue à la Lola T70 Mk III B n° 35 pilotée par Armand Mille devant la Lola T2 12 n° 140 de Gonçalo Gomes et James Claridge et la Chevron B19 n° 67 de Robert Shaw. Parmi les pénalités données, il y a celle qui a touché la Lola T70 Mk III B de Pierre-Alain France qui est rentrée trop tôt (avant l’ouverture de la fenêtre d’arrêt au stand) et a dû se ravitailler une seconde fois. Le résultat de cette perte de temps aboutit à une cinquième place pour France. La Lola T70 Mk III B n°7 de Tony Seiler a également reçu une pénalité pour excès de vitesse dans la voie des stands, ce qui l’a ramené à la neuvième place au drapeau à damier.

Classement général du podium : 1er Armand Mille (n° 35) / Lola T70 Mk III B / 1969 – 2e Gonçalo GOMES et James Claridge (n° 140) / Lola T2 12 / 1971 3e Robert Shaw (n° 67) / Chevron B19 / 1971.

Course d’Endurance Classique 2

Un duel alléchant était attendu dans la course Classic Endurance 2 entre la Lola T286 n° 50 de Maxime Guenat et la TOJ SC304 n° 52 d’Yves Scemama. Elle a lieu et l’écart oscille entre 3/10e de seconde et une seconde entre ces deux voitures. Après le passage obligé par la voie des stands, Guenat reprend la tête à Scemama qui ne lâche rien. Malheureusement, la course du TOJ de Scemama se termine dans le bac à gravier du double virage à droite de Villeroy, laissant Guenat s’imposer devant la Lola T600 no. 600 avec Philippe Scemama au volant. Franck Morel sur la n° 131 TOJ SC206 a terminé troisième et remporte également la catégorie des prototypes de moins de 2 litres. La Cheetah G602 n° 1 de Beat Eggimann a pris la quatrième place au classement général et la deuxième place dans la catégorie des prototypes de moins de 2 litres.

Classement général du podium : 1er Maxime Guenat (n°50) Lola T286 / 1976 – 2e Philippe Scemama (n°600) / Lola T600 / 1981 – 3e Franck Morel (n°131) TOJ SC206 / 1977.

Trophée de l’Âge d’Or

Le Trophée de l’Âge d’Or est réservé à certaines voitures qui courent en Endurance des Années 60 et en Légendes des Années 50. Les Lotus Elan 26Rs se sont imposées devant les Français Eugène Deleplanque (n°7) et Patrick Soury (n°26). Simon Evans (n°75) a dominé tous ses adversaires et s’est imposé devant eux. Deux Porsche 911 2.0L ont terminé juste à côté du podium, la 411 pilotée par Lukas Bucher et la 182 partagée par les deux pilotes britanniques Steven Osborne et Robert Smith. La victoire de l’indice de performance est revenue à l’Alfa Romeo Giulia Sprint GTA n°222, pilotée par François Fabri et Alexander Furiani, qui a également terminé sixième au classement général.

Classement général du podium : 1er Simon Evans (n° 75) / Lotus Elan 26R / 1965 – 2e Eugène Deleplanque (n°7) / Lotus Elan 26R / 1963 – 3e Patrick Soury (n°26) / Lotus Elan 26R / 1965.

Le Grand Trophée

Course 1 La première épreuve de l’édition 2022 du Grand Prix de l’Âge d’Or était réservée à la grille du Grand Trophée avec un duel attendu entre la Ferrari 275 GTB/C n°7 du Belge Vincent Gaye et la Bizzarrini 5300 GT n°46 du Français Christian Bouriez.  Et quel duel ce fut ! Après la fenêtre d’arrêt aux stands, la Bizzarrini dépasse la Ferrari. Les deux voitures ont franchi la ligne d’arrivée presque côte à côte, Bouriez l’emportant pour 3/10e de seconde ! Gaye termine deuxième et loin derrière ces deux-là, Yvan Mahe dans la Lister Chevrolet n°37 prend la troisième place devant une autre Lister-Jaguar, la n°22 une Knobbly avec Charles de Villaucourt au volant.

Course 2 On s’attendait à un match revanche entre la Bizzarrini 5300 GT n°46 de Bouriez et la Ferrari 275 GTB/ C de Gaye dans la deuxième manche du « Greatest’s Trophy ». Mais finalement, cela ne s’est pas produit. Dès le départ, Gaye se rend compte qu’il a un moteur en panne de puissance. Bouriez ne perd pas de temps et prend la première place, suivi d’Yvan Mahe sur sa Lister Chevrolet n°37 et de Gaye sur sa Ferrari 275 GTB/C n°7 qui peut au moins sauver la troisième place du podium.

Classement général du podium : 1er Yvan Mahe (n° 37) / Lister Chevrolet / 1958 – 2e Christian Bouriez (n° 46) / Bizzarrini 5300 GT / 1965 – 3e Vincent Gaye (n°7) / Ferrari 275 GTB C / 1966.

Coupe 2.0L

Le dernier événement du week-end était la course 2.0 L CUP dans laquelle les pilotes britanniques étaient attendus en masse dans ce qui est presque devenu une tradition ! Nous n’avons pas été déçus ! Seb Perez et George Gamble dans la n°41 ont réalisé une course sans faille pour remporter la victoire avec 25 secondes d’avance sur la n°77 aux mains de Mark Sumpter et Andrew Jordan. Oliver Brian et Andrew Smith (n° 64) devaient occuper la troisième place, mais ils ont eu un petit pépin et ont été dépassés par les vainqueurs de la catégorie Gentlemen Elite, Lukas Bucher et David Verzijlbergen (n° 411). La victoire dans la catégorie Gentlemen est revenue à l’Américain David Danglard sur la n°15.  Cette catégorie a été très disputée par la dizaine de voitures au départ.

Classement général du podium : 1er Seb Perez et George Gamble (n°41) Porsche 911 2.0L – 2e Mark Sumpter et Andrew Jordan (n°77) Porsche 911 2.0L – 3e Lukas BUCHER et David Verzijlbergen (n°411) / Porsche 911 2.0L.

Erdan Naréh-Telrit