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Le rafraîchissoir de Veuve Clicquot et Simon Porte Jacquemus

Le rafraîchissoir de Veuve Clicquot et Simon Porte Jacquemus

Quand un objet du XVIIIe siècle réapparaît pour réinventer le rituel du champagne à domicile…
Il existe, dans l’histoire du champagne, des objets dont la simple présence raconte une époque, une manière de vivre, une idée de l’élégance. Le rafraîchissoir en fait partie.

Né au XVIIIe siècle, il accompagna les premières heures du vin effervescent, à une époque où la maîtrise de la fraîcheur était un art délicat. Discret vestige du passé, il semblait voué à demeurer dans les musées et les archives des maisons de champagne. Jusqu’à ce que Veuve Clicquot décide d’en faire bien plus qu’un instrument : un nouveau rituel.

Avec la complicité créative de Simon Porte Jacquemus, le designer français le plus solaire de sa génération, la Maison dévoile aujourd’hui Le Rafraîchissoir, un objet hybride, sculptural, pensé comme une œuvre d’art utilitaire. Un manifeste contemporain dédié au service du champagne.

Une réinvention audacieuse du rituel du froid

Pour Veuve Clicquot, l’innovation n’est jamais un exercice de style. C’est une manière de prolonger l’esprit pionnier de Madame Clicquot, celle qui révolutionna le champagne en créant la première table de remuage, le premier millésime et le premier rosé d’assemblage. Réinterpréter le rafraîchissoir s’inscrit dans cette même tradition : revisiter un geste ancien pour lui redonner tout son sens dans l’art de recevoir contemporain.

Le résultat est un objet à la silhouette élancée, composé d’un seau à champagne et d’un rafraîchissoir à verres pouvant fonctionner ensemble ou séparément. Le plateau et les six verres dessinés par Simon Porte Jacquemus complètent cet ensemble qui répond à l’envie croissante de vivre le champagne non plus comme un simple vin, mais comme une expérience esthétique.

Veuve Clicquot, l’audace en héritage

Il est impossible de comprendre ce projet sans revenir à la figure fondatrice de la Maison : Madame Clicquot.

Lorsque son mari décède en 1805, Barbe-Nicole Clicquot n’a que 27 ans. Elle prend pourtant les rênes de la Maison, devenant l’une des premières femmes d’affaires de l’histoire moderne. Visionnaire avant l’heure, elle refuse les compromis, crée de nouvelles cuvées, invente de nouvelles techniques, brave les obstacles commerciaux et politiques. Elle qui sera surnommée “La Grande Dame de la Champagne” n’a qu’une idée en tête : faire rayonner le champagne dans le monde entier.

Deux siècles plus tard, la Maison continue d’incarner cette audace. Le jaune soleil de ses étiquettes, apparu en 1877, symbolise cette philosophie : regarder l’avenir avec confiance.

Le Rafraîchissoir s’inscrit clairement dans cette lignée. Il rend hommage au patrimoine de la Maison tout en affirmant une vision contemporaine du luxe : un luxe tactile, artisanal, pensé pour durer.

Camille Orfèvre : les mains d’or de Paris au service du champagne

Pour donner corps à cet objet, Veuve Clicquot s’est tournée vers un maître d’exception : Camille Gras, fondateur de l’atelier Camille Orfèvre. L’un des quatre derniers orfèvres parisiens, “Meilleur Ouvrier de France”, détenteur du label EPV, il incarne à lui seul la survivance d’un savoir-faire ancestral.

Son atelier, niché dans le Marais, ressemble à un sanctuaire du métal précieux. Sur les établis : des outils anciens, patinés par des décennies d’usage. Aux murs : des pièces d’argent massif dessinées, martelées, repoussées à la main. Entre Florence, Paris et l’École Boulle, Camille Gras a façonné sa vision : une orfèvrerie vivante, où la tradition dialogue avec la création contemporaine.

Pour Le Rafraîchissoir, il a imaginé des pièces en métal argenté, travaillées pendant plus de quarante heures, réparties sur plusieurs semaines. Une lenteur volontaire, presque méditative, nécessaire à la précision ultime. Jusqu’à sept métiers d’art interviennent dans la fabrication : repousse, polissage, gravure, émaillage, argentage, ébénisterie, orfèvrerie.

Les poignées en chêne huilé gougé rappellent quant à elles le geste charnel du travail du bois, contrastant avec l’éclat froid du métal. Un dialogue de matières qui donne toute sa singularité à l’objet.

Jacquemus : un designer solaire pour un objet iconique

Le choix de Simon Porte Jacquemus n’a rien d’un hasard. Le créateur, connu pour son esthétique méditerranéenne, son amour des formes pures et sa sensibilité poétique, a insufflé dans le Rafraîchissoir une part de son univers.

On y retrouve : un trompe-l’œil poisson, clin d’œil surréaliste à ses racines du Sud, des formes rondes et carrées, signatures graphiques de son langage visuel, une approche sculpturale où chaque élément semble à la fois fonctionnel et prêt à défiler.

Jacquemus ne dessine pas simplement des objets : il imagine des rituels. Le Rafraîchissoir s’inscrit dans cette démarche narrative, célébrant autant le champagne que l’instant partagé autour de lui.

Une expérience totale : un objet rare, une verticale exceptionnelle

Produit en seulement 50 exemplaires, entièrement personnalisables, Le Rafraîchissoir est pensé comme une pièce de collection. Pour compléter cette création, Veuve Clicquot propose une verticale prestigieuse de sa cuvée iconique, La Grande Dame :

La Grande Dame 2018, élaborée en collaboration avec Jacquemus
La Grande Dame 2012 Rosé en magnum
La Grande Dame 1990 en jéroboam

Des champagnes d’exception, dont les millésimes racontent l’évolution du style de la Maison : une élégance affirmée, une tension lumineuse, une profondeur rare.

Le Rafraîchissoir n’est pas qu’un bel objet. Il interroge notre rapport au rituel du champagne. Dans une époque où le luxe se redéfinit par la singularité, la matière et le geste, il remet au centre ce qui fait l’essence de Veuve Clicquot : un art du temps long, un goût de l’audace, le courage de rêver autrement.

Il est à la fois un hommage au passé et une passerelle vers demain. Une façon de célébrer le champagne avec autant de respect que de liberté. Et, peut-être, une invitation à réinventer chez soi ces minutes précieuses où le service devient une cérémonie.

 

Ema Lynnx

L’abus d’alcool est dangereux. A consommer avec modération

 

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