Dans un monde horloger souvent dominé par les codes traditionnels, EMERA fait une entrée remarquée avec la Sentinel — Série SV1. La jeune maison horlogère suisse redéfinit les contours de la haute horlogerie contemporaine : radicale, confidentielle, tactique. Une déclaration d’intention, un manifeste mécanique.
Naissance d’un ovni horloger
Fondée en 2023, EMERA est le fruit de l’alliance entre Patrick Freiburghaus, designer visionnaire, et Cyrano Devanthey, maître horloger fort de plus de 25 ans d’expertise au sein des plus grandes manufactures. Leur ambition ? Ouvrir un nouveau chapitre de l’horlogerie d’exception, en réinterprétant un savoir-faire ancestral à travers le prisme de l’innovation absolue.
Patrick Freiburghaus : designer visionnaire
Originaire de La Chaux‑de‑Fonds, cœur historique de l’horlogerie suisse, Patrick Freiburghaus puise dans la tradition pour mieux la réinventer. Formé à la joaillerie et diplômé d’écoles d’art, il s’est affirmé comme un designer horloger audacieux, mêlant rigueur technique et liberté créative.
Après avoir contribué à la réussite de grandes maisons, il fonde en 2019 Bureau Miami Freiburghaus, son propre studio de création. Il y développe des concepts ambitieux, à la frontière de l’architecture et de l’émotion, sans jamais céder à la standardisation.
En 2022, il étend sa quête d’innovation en cofondant EMERA, où il impose une esthétique contemporaine, brute et profondément cohérente. Membre de l’Académie du GPHG, il incarne un design horloger qui se fait manifeste, exigeant, émotionnel et engagé.
Cyrano Devanthey : maître du mouvement
Horloger et ingénieur de formation, Cyrano Devanthey cumule plus de 30 années d’expérience au plus haut niveau. Discret mais essentiel, il a exercé chez Omega, orchestrant le développement de mouvements tourbillon, avant de rejoindre Greubel Forsey (via le projet “Naissance d’une montre 2” dirigé par Philippe Dufour), puis Urwerk, avec la conception du calibre EMC.
En cofondant EMERA aux côtés de Patrick, il réalise le rêve d’une montre conçue, décorée et assemblée intégralement en Suisse. Pour Cyrano, chaque mouvement est un poème mécanique : ruthénium, platine, rubis, gravure, tout devient vecteur d’authenticité, de précision et de savoir-faire.
Leur ambition ? Réconcilier modernité et tradition, technologie et artisanat, pour proposer des montres rares, résolument singulières. Avec EMERA, Freiburghaus et Devanthey signent bien plus qu’un lancement horloger : ils imposent une esthétique, une exigence et une philosophie. Le fruit de deux parcours maîtrisés, réunis par la même obsession du sens et de la forme.
L’outil ultime, pensé pour l’action
Loin des garde-temps décoratifs, la Sentinel se veut instrument. Un prolongement du corps, conçu pour résister, performer, durer. Son boîtier tripartite de 50 mm, forgé en titane grade 5 et composite quartz haute densité, semble tout droit sorti d’un laboratoire d’ingénierie militaire. Angles acérés, surfaces tendues, finitions chirurgicales : tout ici est fonctionnel, tout ici est sculpté.
Sous sa carapace futuriste bat un cœur 100 % suisse : le calibre manufacture MRA 02-1. Assemblé dans les ateliers EMERA, ce mouvement automatique abrite un balancier incliné à 20°, une signature mécanique rare et spectaculaire. La masse oscillante ajourée, en tungstène et montée sur roulements céramiques, évoque plus une pièce d’orfèvrerie cinétique qu’un composant horloger.
Haute performance, ergonomie tactique
Au-delà de sa puissance mécanique, la Sentinel surprend par sa portabilité. Son bracelet en caoutchouc haute densité épouse le poignet avec une précision militaire. Son fermoir en composite quartz à fermeture Velcro® offre un niveau de confort et de sécurité rare. L’affichage, épuré, assure une lecture instantanée grâce à des aiguilles et index traités au SuperLumiNova® haute intensité.
Cette ergonomie avancée, EMERA la pense comme un prolongement naturel de l’instinct. Chaque détail, du système d’attache propriétaire à l’architecture interne — répond à une logique d’usage, pas à une esthétique gratuite.
Une montre, une philosophie
La Sentinel ne cherche pas à séduire les foules. Elle s’adresse à ceux qui refusent les conventions, qui préfèrent l’intensité maîtrisée au luxe tapageur. Son esthétique, inspirée de la science-fiction et de la robotique avancée, évoque une pièce tombée d’un vaisseau interstellaire : intrigante, brute, captivante.
Louis Ducruet, ambassadeur de la marque, incarne cette dualité : héritier assumé, regard tourné vers demain. Il représente cette nouvelle génération de passionnés pour qui l’horlogerie est un art de vivre, pas une vitrine.
EMERA Sentinel SV1 : l’icône d’une nouvelle garde
Au cœur de la Sentinel Série SV1 bat le calibre manufacture automatique MRA 02-1, développé intégralement par EMERA. Ce mouvement Swiss Made, oscillant à 28’800 alternances par heure (4 Hz), offre une réserve de marche de 44 heures et se distingue par son balancier incliné à 20°, à inertie variable, en Declafor 1015, une prouesse mécanique à la fois esthétique et technique. Le boîtier massif de 50,26 × 50,50 mm, mêlant titane grade 5 et composite quartz haute densité, abrite un double vitrage saphir traité anti-reflet. Étanche à 5 ATM, la Sentinel est dotée d’un bracelet en caoutchouc haute densité, sécurisé par une fermeture Velcro® exclusive. Produite à seulement 9 exemplaires dans le monde, cette pièce rare est proposée à CHF 75’000 HT, exclusivement sur souscription. Elle bénéficie d’une garantie internationale à vie, reflet de l’engagement absolu de la marque.
Ainsi, la Sentinel Série SV1 n’est pas une montre comme les autres. Elle ne se porte pas : elle s’affirme. Elle ne se collectionne pas : elle s’éprouve. Ultra-exclusive avec seulement 9 pièces dans le monde, elle incarne la vision technique, esthétique et conceptuelle d’une haute horlogerie sans compromis.
EMERA ne suit pas la tendance. Elle en trace une nouvelle. La Sentinel est son éclaireur. La marque horlogère ne se contente pas de créer une montre. Elle forge un symbole, un artefact, une pièce d’exception, aussi rare qu’engagée, pensée pour traverser les décennies comme un totem de performance pure et d’ingénierie avancée.
Patrick Koune
