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CATHERINE GAY : LE CIEL SANS LIMITE VERS L’INFINI

CATHERINE GAY : LE CIEL SANS LIMITE VERS L’INFINI

LE 25 SEPTEMBRE 2016

Directrice de la stratégie et du développement de l’aéroport de Toulouse Blagnac, Catherine Gay est une sacrée personnalité. De la passion et de l’émotion dans  l’air car son job n’est pas de tout repos. En gérant le 5ème aéroport français (4ème hors Paris), avec 8 millions de passagers (10 millions en prévision pour 2020), elle n’a pas le temps d’avoir le blues de la businesswoman. D’autant plus que le processus de la privatisation de l’aéroport, acté l’an dernier avec la mise en vente de 49,9% des parts de l’État (qui en possédait 60%) au consortium chinois Symbiose , crée une nouvelle aventure autour de la chambre de commerce (25%), de Toulouse Métropole (5%) , de le Région (5%) et du Département (5%). Avec elle on n’arrête pas l’histoire. Bien au contraire, elle porte dans sa tête et dans sa vie la mémoire vivante de l’histoire aéronautique de Toulouse, très marquée par Mermoz, Saint-Ex… En 2004, elle crée l’association  « Mémoire d’Aéropostale »  dont elle est la Présidente, pour faire revivre les lieux de mémoire sur les escales de la ligne Toulouse-Santiago du Chili. En une dizaine d’années, elle a déjà créé une dizaine de musées  (Le musée Saint-Exupéry à Tarfaya, le dernier musée à Malaga et bientôt un musée à Mendoza en Argentine, au pied des Andes… ) Retour sur le présent avec sa deuxième association « Des étoiles et des ailes » qui porte deux évènements majeurs, en alternance chaque année :

  • Un meeting aérien à l’aéroport mythique de Toulouse-Francazal, qui aura lieu le 25 septembre prochain de 9h30 à 18h30, en présence de 60 000 personnes pour découvrir la patrouille de France, des avions de légende au sol ou en vol avec d’impressionnants exercices d’acrobatie ou de voltige aérienne.
  • Et un festival aérospatial à la cité de l’Espace (prochain en novembre 2017), qui permet de véhiculer une culture scientifique et spatiale auprès du grand public autour d’expos de livres, de conférences et d’une compétition de films d’entreprise qui seront primés.

En traversant la Cordillère des Andes, à l’ancienne, fin 1998, de Mendoza à Santiago du Chili sur un hydravion PBY Catalina, sans GPS ni bouteille d’oxygène, Catherine Gay a prouvé qu’elle portait de la graine de Saint-Ex dans ses veines. En volant au dessus d’un nid de coucous, elle s’est évadée du monde «  En traversant cette Cordillère des Andes, je n’ai éprouvé aucune crainte, s’il m’était arrivé un accident, j’aurais vécu la plus belle fin ». Mais il lui reste plein de fabuleuses missions à accomplir. Toujours plus haut, toujours plus beau pourrait être sa devise. « En se déconnectant de ce monde robotisé, on se retrouve soi-même »

www.desetoilesetdesailes.com

Roland Escaig